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    Il y a plusieurs généalogies des capétiens :

     

     

     

     

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    Blason « France Ancient », D’azur semé de fleurs de lys d’or.

      

    Les dynasties françaises

     

    Cette présentation qui se veut aussi succincte que possible a pour seule ambition d'établir, pour le lecteur, un fil conducteur lui permettant d'aborder sans se perdre le dédale des principales familles capétiennes.

     

     

    Les Carolingiens

    Les Carolingienssont issus d’une vieille famille franque, les Pippinides (du prénom de Pépin de Landen), qui se substitua peu à peu aux mérovingiens devenus les « roi fainéants ».

     

     
    Arbre généalogique des Carolingiens, Chronicon Universale de Ekkehard von Aura


    La famille carolingienne tient son nom de Charlemagne, mais c’est son père Pépin le Bref, fils de Charles Martel qui s’empara du pouvoir royal en 751.


    Charlemagne développa l’empire d’Occident, mais ses descendants divisèrent son héritage. La partie occidentale ou Francie occidentale donnera naissance à la France. Progressivement, la faiblesse des souverains carolingiens favorisa l’émergence d’une nouvelle dynastie, les Robertiens qui prendront le pouvoir royal à plusieurs reprise.

    Leurs héritiers, les Capétiens le gardèrent à partir de 987.

     

     

     
    Philippe Auguste mène une lutte victorieuse pour abaisser la puissance des Plantagenêts et agrandir le domaine.

      

    Les Familles Capétiennes

     

    Les Robertiens

    Du X ème au XIX ème siècle les Capétiens régnèrent sur la France. Ils ont pour ancêtre Hugues Capet (940,996), duc des Francs issu des Robertiens, importante famille franque de l‘ère Carolingienne. En 987, à la mort du dernier roi carolingien Louis V, sans postérité, Hugues Capet fut élu roi par les grands aristocrates francs. Sa dynastie se substitua ainsi aux carolingiens.

     

     

    Les Capétiens

    La famille des Capétiensdirects, issue de Hugues Capetrégnera sur la France jusqu’au XIV ème siècle. Ils s’employèrent à renforcer le royaume et pérenniser la dynastie. Les derniers représentants exhumèrent une vieille loi franque dite « loi salique » qui excluait les femmes pour maintenir la couronne à la descendance mâle. Les capétiens directs s’éteindront en 1328, à la mort de Charles IV le Bel.

    De ce « tronc », sont issues plusieurs branches, traitées ici par ordre chronologique d’apparition.

     

     

     

     

    Bourgogne (duché)

    La première famille capétienne de Bourgogneest issue de Robert Ier (1001, 1076) duc de Bourgogne, fils du roi de France Robert II « le pieux ». Sa descendance mâle s’éteignit en 1361, à la mort du duc Philippe Ier « de Rouvre ». Le roi de France Jean II « le bon », fils de Jeanne de Bourgogne, repris le duché en se réclament de sa mère, au détriment du roi de Navarre Charles II le mauvais à qui il aurait dû revenir.

      

    Celui ci s’estimait déjà spolié de la succession au trône de France dont sa mère Jeanne de Navarre, fille de Louis X « le Hutin », fut écartée par la loi Salique réactivée à cet effet. Ces éléments alimenteront la rancœur de ce prince à l’égard des roi de France de la famille Valois.

     

    Bourgogne-Portugal

    La famille de Bourgogne-Portugal est issue de Henri de Bourgogne (1035,1066), arrière petit fils du roi de France Robert II.

      

    Étant cadet, il s’installa en Espagne où la « reconquista» contre les maures lui permit de se distinguer. En récompense le roi de Castille et Léon lui fit épouser sa fille et lui confia le comté de Portugal, province du royaume de Léon. C’est la souche des familles royale du Portugal jusqu’à nos jours.

    Compte tenu de sa longévité et de son histoire indépendante de la France,

     

     
    Le 5 juin 1286, Édouard Ier, roi d'Angleterre rend hommage à Philippe le Bel. La scène a lieu dans une salle du palais royal en présence de la cour. Tiré des Grandes Chroniques de France, enluminées par Jean Fouquet 

     

    Dreux

    La famille de Dreuxest issue de Robert (1081,1137) comte de Dreux, fils du roi Louis VI « le gros ». La branche aînée s’éteignit en 1345 à la mort du comte Pierre I.
    Un rameau dit des « seigneurs de Beu » issu de Robert (1217,1284), fils du comte Robert III « gasteblé » subsista jusqu’au XVI ème siècle.

     

     

    Dreux-Bretagne

    La famille de Dreux-Bretagne est une branche cadette issue de Pierre « mauclerc » (1191,1250), fils de Robert II comte de Dreux. Par son mariage avec la duchesse de Bretagne Alix de Thouars (1201,1221), Il devint duc « bailliste » de Bretagne.

      

    Ses descendants (branche aînée dont l’héritière Jeanne de Penthièvre réclama le duché et branche cadette « de Montfort » qu’elle finit par reconnaître à l’issue de la guerre de succession de Bretagne) régnèrent sur la Bretagne jusqu’à la mort, en 1488 du duc François II. Son héritière, la Duchesse Anne épousa successivement Maximilien de Habsbourg (futur empereur germanique), le roi de France Charles VIII puis son successeur Louis XII.

     

     

    Courtenay

    La maison capétienne de Courtenayest issue de Pierre (1126, 1183), autre fils de roi Louis VI « le gros ». Il pris le nom de Courtenay après son mariage avec Élisabeth de Courtenay. Pendant les croisade cette famille régna sur l’empire latin de Constantinople. Elle s’éteignit en 1283, à la mort de Philippe I de Courtenay.

      

    Sa fille Catherine épousa Charles de Valois et lui transmis l’héritage et les droits afférents.
    Une branche cadette « Courtenay-Champignelles » issue de Robert de Courtenay (1158,1239), fils de Pierre Ier, subsistera jusqu’en 1742, sans que les derniers représentants puissent se faire reconnaître la qualité de « prince du sang ». L’héritière de cette lignée épousa, sous Louis XIV, le marquis de Beauffremont dont la descendance existe toujours.

     

     

    Artois

    La famille d’Artois est issue de Robert Ier (1216,1250), fils du roi de France Louis VIII « le lion ». Elle posséda le comté d’Artois, puis ceux de Beaumont-le Roger et d’Eu. Elle s’éteignit en 1472, à la mort Charles comte d’Eu.
     

    Mais dès 1302, le comté d’Artois passa à Mathilde (dite Mahaut) comtesse de Bourgogne et fille du comte Robert II d’Artois, au détriment de son neveu Robert III.

      

    Celui ci devint comte de Beaumont le Roger, mais n’accepta jamais la situation. Cet épisode et les troubles qui s’en suivirent ont connu la notoriété grâce aux « rois maudits » de Maurice Druon.

     

     

    Anjou

    La première maison capétienne d’Anjou est issue de Charles Ier (1227, 1285), fils du roi de France Louis VIII « le lion ». Cette famille régna sur Naples, la Sicile, Jérusalem, la Provence, le Péloponése, l’Albanie, la Hongrie, la Pologne. Elle s’éteignit à la mort de Charles III, roi de Naples et de Hongrie.
    Mais, dès 1290, les possessions Française (Anjou et Maine) revinrent à Charles de Valois (1270,1325) par son mariage avec Marguerite (1273,1299), fille du roi de Naples Charles II.

     

      

    Bourbon

     

    La famille de Bourbon est issue de Robert de Clermont (1256,1317), fils de Louis IX (saint Louis), qui épousa Béatrice de Bourgogne dame de Bourbon d‘où elle tient son nom.
    Cette branche compte de nombreux rameau. Elle devint la famille régnante de France du 16ème siècle (Henri IV) jusqu’au 19ème siècle, malgré une interruption de 1792 à 1814 (révolution française et 1er empire). Ses descendants règnent encore aujourd’hui sur l’Espagne et le Luxembourg.

     

    Compte tenu de ses nombreuse ramification et de son importance dans l’histoire récente et contemporaine,
    cette famille sera traité in fine.

     

     

     

    Valois

    La Famille de Valoisest issue de Charles (1270,1325) comte de Valois, fils du roi Philippe III. Après avoir écarté définitivement Jeanne de Navarre, fille de Louis X le Hutin, au nom de la loi salique, la branche aînée des Valois devient la famille régnante de France, de Philippe VI (1293,1350), fils de Charles de Valois, à Charles VIII (1470,1498) dont les trois fils issus de son mariage avec Anne de Bretagne ne vécurent pas.
    Elle produisit de nombreux rameaux qui seront traités après les « Évreux » .

     

     

    Évreux

    La famille d’Évreux est issue de Louis (1276,1319), fils du roi Philippe III.
    La branche cadette s’éteindra en 1336.

     

     

    Évreux-Navarre

    La branche aînée devient Évreux-Navarre par le mariage de Philippe (1301,1343), fils du comte Louis avec Jeanne II (1312,1349) reine de Navarre, fille du Roi Louis X le Hutin, écartée du trône de France par ses oncles (loi salique), puis par les Valois, mais qui concevra la Navarre transmissible aux et par les femmes.
    Elle s’éteignit en 1425, à la mort du roi de Navarre Charles III. Toutefois, par les femmes (voir famille « Navarre »), cette branche conduit au roi de France Henri IV.

     

     

    Valois-Alençon

    La Famille de Valois-Alençon est issue de Charles II (1297,1346) comte d’Alençon, fils de Charles de Valois. Elle s’éteignit en 1525, à la mort du duc d’Alençon Charles IV. L’héritière de cette lignée est Marguerite de Bourbon, la mère d’Antoine de Bourbon et la grand mère du roi Henri IV.

     

     

    Valois-Anjou

    La famille de Valois-Anjou (deuxième famille capétienne d’Anjou ») est issue de Louis Ier (1339,1384), deuxième fils du roi Valois Jean II le bon.
    Cette famille régna sur Naples, la Provence, la Lorraine mais ne pu asseoir durablement ses droits. Elle s’éteignit en 1481 à la mort de Charles de Valois duc d’Anjou.

     

     

    Valois-Berry

    La famille de Valois-Berry issue de Jean (1340,1416) duc de Berry, troisième fils du roi Jean II le bon.
    Elle ne prospéra pas, les deux fils du duc Jean mourront avant leur père, sans postérité.
    L’héritière de cette branche apporta le comté de Montpensier aux Bourbons

     

     

    Valois-Bourgogne

    La famille de Valois-Bourgogne (2ème famille capétienne de Bourgogne) est issue de Philippe II le hardi (1342,1404), 4ème fils du roi Jean II le Bon.

      

    Par héritage ou par conquête cette famille régna sur un vaste territoire comprenant non seulement le duché de bourgogne, mais aussi la comté de Bourgogne (Franche-Comté), l’Artois, les « pays-bas bourguignons » (la Belgique, les actuels pays-bas néerlandais, le Luxembourg) et l’Alsace.


    Cette famille s’éteignit en 1477, à la mort du duc Charles le téméraire. Sa fille Marie épousa Maximilien de Habsbourg, futur empereur germanique. Ils sont, par leur fils, à l’origine de la lignée des Habsbourg d’Espagne et les grand-parents de l’empereur Charles Quint. L’héritage bourguignon fut partagé, la France conservant le duché et les Habsbourg d’Espagne le reste.

     

     

    Valois-Orléans

    La famille Valois-Orléans est issue de Louis Ier (1372-1407) duc d’Orléans, fils du roi Charles V. La branche aînée régnera sur la France avec Louis XII et s’éteindra à sa mort en 1515. La fille de ce dernier, Claude, issue de son mariage avec Anne de Bretagne, épousera son successeur et cousin le roi François Ier (1494,1547) de la branche cadette des « Valois-Orléans-Angoulême », attachant ainsi définitivement le duché de Bretagne à la France.

     

     

    Valois-Orléans-Angoulème

    Cette branche cadette issue de Jean (1400,1467) comte d’Angoulême, fils de Louis Ier d’Orléans, devient la famille régnante de France de François Ier roi en 1515, à Henri III avec qui elle s’éteint en 1589.

     

     

    Bourbon

    Enfin, revenons à la famille de Bourbonissue de Robert de Clermont (1256,1317), fils de Louis IX

    (saint Louis).


    La branche aînée des Ducs de Bourbon et son rameau cadet des Montpensier s'éteignent respectivement en 1521 Ã la mort de la duchesse Suzanne et en 1527 à la mort Charles III de Montpensier (dit le connétable de Bourbon), son époux.
      
    A la mort de Suzanne, Louise de Savoie, mère de François Ier, fit valoir ses droits au duché de Bourbon au détriment du connétable. Celui-ci, s’estimant spolié combattit le roi de France aux cotés de l’empereur Charles Quint, ce qui conduisit François Ier à confisquer ses biens à son profit.

    La Branche cadette de « Bourbon-La Marche» issue de Jacques Ier (1319,1361) comte de La Marche, fils du duc Louis Ier, puis des « Bourbon-La Marche-Vendôme » régna sur la France de Henri IV (1553,1610) qui succéda au dernier Valois en 1589 jusqu’à Charles X en 1830.

    Outre le rameau cadet « Bourbon-Montpensier », issu de Louis de Bourbon prince de la Roche sur Yon (1473,1520) époux de l’héritière de la précédente famille Bourbon-Montpensier, qui subsistera jusqu’en 1608 et dont l’héritière (Marie de Bourbon-Vendôme) épousa Gaston d’Orléans fils cadet de Henri IV, la branche Bourbon-La Marche-Vendôme est à l’origine des familles qui suivent.

     

    Bourbon-Condé

    La maison de Bourbon-Condé, issue de Louis Ier (1530,1537) prince de Condé, fils de Charles de Vendôme duc de Bourbon, et sa branche cadette de Bourbon-Conti s’éteignirent au 19ème siècle après avoir joué un rôle important en France.

     

    Bourbon-Orléans

    La maison de Bourbon-Orléans, issue de Philippe (1640-1701) duc d’Orléans, fils de Louis XIII assura la régence pendant la minorité de Louis XV puis régna avec Louis Philippe (1773, 1850) dernier roi de France de la lignée des Capétiens.

    Ses descendants actuels se considèrent comme les légitimes prétendants au trône de France, du fait de la renonciation de Philippe d’Anjou (voir ci dessous).

     

     

    Bourbon-Anjou

    La maison de Bourbon-Anjou est issue de Philippe (1683,1746), fils du « grand Dauphin » dont la mère Marie Thérèse, épouse de Louis XIV, était la sœur du roi d’Espagne Charles II. Sans postérité, celui ci désigna comme héritier son neveu le duc d’Anjou qui régna sur l’Espagne sous le nom de Philippe V après avoir renoncé, pour lui et ses descendants, au trône de France.

      

    Cette famille a aussi régné sur Naples et la Sicile (maison Bourbon-Deux Siciles), ainsi que Parme ( maison Bourbon-Parme) jusqu’à la fin du 19éme siècle et règne toujours sur l’Espagne (Juan Carlos) et sur le Luxembourg (branche Bourbon-Parme).
     

    Les descendants actuels de la branche aînée se considèrent comme les seuls prétendants légitimes au trône de France, considérant la renonciation de Philippe V comme illégale.

     

    Bourgogne-Portugal

    Regardons maintenant la famille royale capétienne du Portugal, Bourgogne-Portugal (dite aussi dynastie de Bourgogne) issue, au XI ème siècle de Henri de Bourgogne, petit fils du roi de France Robert II. Son fils, Alphonse du lutter pour s’imposer vis à vis du roi de Castille comme comte de Portugal. En 1139 il fut proclamé roi de Portugal et imposa l’indépendance de son territoire.

      

    Il devint ainsi le créateur du Portugal. Ses successeurs luttèrent pour faire reconnaître la légalité du royaume et assurer son indépendance, tout en poursuivant la reconquista. Cette famille s’éteignit en fin du XIV éme siècle faute de descendance mâle.

      

    L’héritière Béatrice avait épousée le roi de Castille Jean Ier à qui devait revenir, par contrat de mariage, le Royaume du Portugal. Elle fut proclamée reine, mais les portugais entendais préserver leur indépendance.

     

     

    Bourgogne-Portugal-Aviz

    La maison Bourgogne-Portugal-Aviz (dite aussi dynastie d’Aviz) est issue de Jean (1357, 1433) grand maître de l’ordre d’Aviz, fils illégitime du roi Pierre Ier et oncle de la reine Béatrice. Les portugais se révoltèrent contre la main mise castillane et proclamèrent roi le grand maître d’Aviz, seul descendant mâle de la dynastie de Bourgogne, sous le nom de
    Jean Ier.

      

    Cette famille régna sur le Portugal jusqu’à la fin du XVI éme siècle, mais la consanguinité mina les derniers descendants. En 1580, le dernier roi de cette dynastie abdique et Philippe II d’Espagne, faisant valoir les droits de sa mère, infante de Portugal, s’empare de la couronne Portugaise, unifiant ainsi les couronnes de la péninsule ibérique pour un temps.

     

     

    Bourgogne-Bragance

    La famille Bourgogne-Bragance (dite dynastie de Bragance) est une branche bâtarde de la dynastie d’Aviz. Elle est issue d’Alphonse (1373,1461) duc de Bragance, fils illégitime du roi Jean Ier (qui était lui même illégitime).


    Au milieu du XVII ème siècle, les portugais se révoltent contre le roi Philippe IV d’Espagne et offrent le trône de Portugal au duc de Bragance, en sa qualité de descendant de Jean Ier. Il devint roi en 1640 sous le nom de Jean IV.


    Cette famille régnera sur le Portugal jusqu’au milieu du XIX ième siécle et sur le Brésil jusqu’à la fin du XIX ième siècle.


    Les guerres Napoléoniennes contraignit la famille royale de Portugal à s’exiler au Brésil, alors colonie. En 1822, l’Héritier du Portugal, déclara l’indépendance du Brésil où il devint empereur sous le nom de Pierre Ier. Puis il devint roi du Portugal sous le nom de Pierre IV, mais reste au Brésil. Il laisse la régence du Portugal à son frère Michel et abdique en faveur de sa fille Marie II..

      

    Le régent se révolte, détrône sa nièce et se proclame roi sous le nom de Michel Ier.
    Mais, au retour de Pierre, il est vaincu et exilé. Mais c’est lui qui assurera la descendance mâle de la famille capétienne de Portugal. Ses descendants portent de nos jours le titre de Duc de Bragance.

    La reine Marie II rétablie épousa un prince de la famille Saxe-Cobourg-Gotha et la couronne de Portugal quitta la famille de Bragance.

     

     

    Bourbon-Orléans-Bragance

    Pendant ce temps sur le Brésil régnait Pierre II fils de Pierre Ier.

    Son héritière, Isabelle, princesse impériale épousa Gaston d’Orléans, comte d’Eu fondant ainsi la famille Bourbon-Orléans-Bragance qui serait devenue la famille régnante du Brésil sans la révolution qui renversa l’empire.

    Les descendants de cette famille existent toujours.

     

     

    SOURCES

    D.R. 

    http://dona.centerblog.net/

    http://fr.pinterest.com/donarodrigue/royaume-de-france/

    http://www.roi-france.com/Dynasties_Francaises

     

     

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    21 janvier 1793 : le bourreau espère l'évasion de Louis XVI

     

    Sanson, bourreau qui donna la mort à
    Louis XVI tout en espérant
    la réussite d’un complot d’évasion

    (D’après « Le Gaulois », n° du 21 janvier 1893)

     

    Grand fournisseur de nouvelles pour diverses gazettes parisiennes, le journaliste Ange Pitou eut l’idée, le jour même de la décapitation de Louis XVI, d’aller entretenir le bourreau Sanson.

      

    Pitou s’engageant à n’en faire usage que plus tard, l’exécuteur des hautes œuvres lui confie avoir été horrifié par la condamnation ainsi que la mort du roi, et avoir espéré, jusqu’au moment fatal, qu’une opération d’évasion serait couronnée de succès

    C’est l’âme à jamais ulcérée que j’ai dû procéder à l’exécution de Louis XVI.

      

    Révolutionnaire à l’origine, l’injustice des accusations portées contre le Roi a contribué plus que tout autre chose à me faire revenir de mon illusion.

      

    La perfidie des accusations portées contre Louis XVI, l’oubli volontaire des plus simples formes juridiques n’ont montré que trop que sa perte était résolue d’avance.

    Quel égarement aveuglait donc cette assemblée pour qu’elle imputât à Louis XVI jusqu’aux attentats dirigés contre lui ?

    Lorsque je connus l’issue de cet affreux et inique procès, je fus atterré ; je fus sur le point de m’évanouir lorsqu’on me présenta le papier, l’ordre de faire dresser l’échafaud dans la nuit et d’y attendre le condamné à partir de huit heures du matin.

     

     

    Le dernier moment de la vie du roi Louis XVI, d’après Charles Benazech

     

    Je reçus presque en même temps diverses lettres, la plupart sans signature, dans lesquelles on m’avertissait que toutes les mesures étaient prises pour la délivrance du Roi pendant le trajet du Temple et place de la Révolution, et qu’à la moindre résistance que je ferais, je serais percé de mille coups.

    D’autres lettres m’adjuraient de me joindre aux libérateurs du Roi, de traîner l’exécution en longueur, pour donner le temps à des hommes bien déterminés, qui devaient se trouver dans la foule, de rompre les rangs de la milice et d’enlever le Roi de dessus l’échafaud.

      

    Je l’avoue, ce dernier moyen ne me semblait ni impossible ni même improbable, et c’était le seul qui me laissât une lueur d’espoir. Je vous étonnerai bien, mon cher Pitou, en vous disant jusqu’où est allé le dévouement de certains royalistes pour le royal martyr.

      

      

    La veille de l’exécution, un jeune homme est venu s’offrir à mourir à sa place, si l’on pouvait lui procurer des habits exactement semblables à ceux du Roi, de manière à ce qu’une substitution pût s’opérer sur l’échafaud sans que la foule s’en aperçût.

      

    Une foule d’autres projets, non moins chimériques, me furent confiés. Mon fils faisait partie d’un des bataillons de garde nationale chargés d’assister à l’exécution. Il était parfaitement résolu à se joindre à ceux qui essaieraient de sauver le Roi.

    La foule était si grande dans les rues, qu’il était déjà plus de huit heures lorsque nous arrivâmes place de la Révolution.

     

     

    Gros et Barré, mes aides, avaient fait monter la machine, et c’est à peine si je l’examinai, tant je pensais qu’elle ne servirait point.

      

    Mes frères et moi, nous étions solidement armés : nous avions, sous nos houppelandes, outre nos épées, des couteaux-poignards, quatre pistolets passés dans notre ceinturon, une boîte à poudre et nos poches pleines de balles.

      

    Nous pensions qu’on ferait une tentative pour délivrer le malheureux prince et que nous ne saurions être munis de trop de moyens pour lui livrer un passage.

    Aussitôt arrivé sur la place, j’ai cherché des yeux mon fils et je l’ai aperçu, à peu de distance de moi, avec son bataillon.

      

    Il me regardait d’un air d’intelligence et paraissait m’encourager en me flattant de l’espoir que, cette fois, je ne boirais pas le calice jusqu’à la lie.

      

    Je prêtais une oreille inquiète pour entendre quelque bruit qui fût l’indice d’une de ces tentatives que l’on m’avait annoncées la veille.

    De temps à autre, mes yeux plongeaient avec anxiété du côté des boulevards.

      

    Tout à coup, je vois déboucher un corps de cavalerie, et, peu après, une berline attelée de deux chevaux, entourée d’une double haie de cavaliers. Plus de doute possible, plus d’illusions, c’est le Roi-Martyr qui s’avance.

      

    Ma vue se trouble, un frémissement s’empare de moi. Le Roi descend, puis il gravit les marches de l’échafaud. Hélas ! j’ai fait mon devoir.

      

    Le Roi est mort, mais ce n’est pas moi qui l’ai tué.

      

    Oh ! pourquoi n’a-t-on pu le délivrer, j’aurais donné mon sang pour ne pas répandre le sien ! Il est mort en Roi, en héros, en saint.

    Son auguste image ne s’effacera jamais de ma mémoire. »

      

      

    Source :

    http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article5609

     

     

     

     

     

     

     

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    « Il y a quelques chose d’émouvant » me confiait il n’y pas encore si longtemps mon père ! En effet il est émouvant de voir qu’a travers toute la France des messes sont célébrées à la mémoire de Louis XVI. Plus de deux siècles après son assassinat, le malheureux souverain ne peut pas s’empêcher d’éveiller toute la sympathie de ses peuples.

    C’est un assassinat ! N’ayons pas peur des mots, et ceux qui se refusent à employer ce terme restent de mauvaise foi. Son procès fut un simulacre où ce dernier resta toujours digne au point d’en étonner ses bourreaux.

      

    On nous parle de trahison du roi, de fuite à Varennes etc.

      

    En réalité Louis XVI était prisonnier en son royaume et sa vie à juste titre était en danger. Si c’est un traître, pourquoi donc n’a-t-il pas demandé aux hussards de l’aider à fuir en le protégeant et en se frayant un chemin à Varennes ? Si c’est un traître, pourquoi n’a-t-il jamais demandé de verser le sang des civils ?

    Louis XVI n’aspirait qu'au bonheur de ses peuples et lors de la prise des Tuileries, les révolutionnaires se livrèrent au massacre des gardes suisses. Les gardes suisses étaient le dernier rempart de sécurité du roi et ils étaient prêts à faire feu.

      

    Ils ne leur manquait plus qu'un ordre, et quand celui-ci arriva dans les mains du capitaine, c’était celui qui lui interdisait de verser le sang des Parisiens. La famille Royale se réfugia à l’assemblée. Les gardes ne pouvant riposter se mirent à chanter « les adieux Suisses » alors qu’ils se firent littéralement massacrer.

    Louis XVI était un homme profondément bon.

    « Jugé en décembre 1792, Louis XVI est la victime expiatoire de ce processus … En vérité, Louis XVI n’a commis d’autre crime que d’exister…

      

    Il est présumé être innocent jusqu'à ce qu’il soit jugé ; mais si Louis est absous, si Louis peut être présumé innocent, que devient la révolution ?

    Le 21 janvier 1793, l’exécution du roi introduit une rupture symbolique dans l’histoire de France »
    Jean Sévilla : Historiquement correct

    S’ensuit la Terreur, la promulgation de la loi des suspects et le génocide vendéen par les colonnes infernales. Tout ceci n’inspire que dégoût et rejet, lorsque le roi sera conduit à l’échafaud, pour l’empêcher de s’adresser au peuple, on fera donner les tambours.

    « Un souverain ne saurait rien faire de plus utile que d’inspirer à sa nation une grande idée d’elle-même »

    Le jour viendra où ce roi sera réhabilité, où on reconnaîtra pleinement la barbarie révolutionnaire et le génocide Vendéen. Il était bon, il était juste, il aspirait au bonheur de ses peuples, il était le roi martyr.

    Le Roi est mort ! Le Roi est mort ! Le Roi est mort !

    Vive le Roi ! Vive le roi ! Vive le roi !

     

    article de 2012

    http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2012/01/22/2683619_il-y-a-219-ans-on-assassinait-louis-xvi.html

      

      

      

     

     

     

     

     

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     LE CHEVALIER D'ÉON | Flickr : partage de photos !

     

     

     

     

    Charles Geneviève d'Eon de Beaumont obtint des succès éclatants dans ses missions pour le secret du roi.

     

    A Saint Petersburg, il permit de rétablir une alliance primordiale entre la France et la Russie alors que la guerre menaçait en Europe.Charles 

     

    Sept ans plus tard, la guerre perdue contre l'Angleterre, il vola à l'ennemi des documents cruciaux en vue des négociations de paix. Louis XV lui confia même la plus incroyable des missions : repérer les côtes anglaises en vue d'un débarquement !

    Les succès du chevalier d'Eon lui montent à la tête.

    Victime de sa mégalomanie, il semble prêt à tout pour obtenir toujours plus de considération, au point de faire trembler la couronne de France quand il refuse de rendre ses documents confidentiels du secret du roi. Traqué, il recourt au travestissement pour se cacher.

     

    Il prétend alors qu'il a toujours été une femme déguisée en homme, et passe même les 33 dernières années de sa vie vêtu en femme !

     

    A sa mort en Angleterre après une longue déchéance,

    l'autopsie révèle à la surprise générale qu'il était un homme.

     

     

     

     

     

     

     

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  • Testament de Louis XVI

     

    la mort du Roi Louis XVI, voici, dans son intégralité, son testament. Magnifique.

    Au nom de la très Sainte Trinité du Père du Fils et du St Esprit.

    Aujourd’hui vingt cinquième jour de Décembre, mil sept cent quatre vingt douze.

    Moi Louis XVIe du nom Roy de France, étant depuis plus de quatre mois enfermé avec ma famille dans la Tour du Temple à Paris, par ceux qui étaient mes sujets, et privé de toute communication quelconque, même depuis le onze du courant avec ma famille, de plus impliqué dans un Procès dont il est impossible de prévoir l’issue à cause des passions des hommes, et dont on ne trouve aucun prétexte ni moyen dans aucune Loy existante, n’ayant que Dieu pour témoin de mes pensées et auquel je puisse m’adresser.

    Je déclare ici en sa présence mes dernières volontés et mes sentiments.

    louis 16

      

    « Je laisse mon âme à Dieu mon créateur, et je le prie de la recevoir dans sa miséricorde, de ne pas la juger d’après ses mérites, mais par ceux de Notre Seigneur Jésus Christ qui s’est offert en sacrifice à Dieu son Père, pour nous autres hommes, quelque indignes que nous en fussions, et moi le premier.

    « Je meurs dans l’union de notre sainte Mère l’Église Catholique, Apostolique et Romaine, qui tient ses pouvoirs par une succession non interrompue de Saint Pierre auquel Jésus-Christ les avait confiés. Je crois fermement et je confesse tout ce qui est contenu dans le Symbole et les commandements de Dieu et de l’Église, les Sacrements et les Mystères tels que l’Église Catholique les enseigne et les a toujours enseignés.

      

    Je n’ai jamais prétendu me rendre juge dans les différentes manières d’expliquer les dogmes qui déchirent l’Église de Jésus-Christ, mais je m’en suis rapporté et rapporterai toujours, si Dieu m’accorde vie, aux décisions que les supérieurs Ecclésiastiques unis à la Sainte Église Catholique, donnent et donneront conformément à la discipline de l’Église suivie depuis Jésus-Christ. Je plains de tout mon cœur nos frères qui peuvent être dans l’erreur, mais je ne prétends pas les juger, et je ne les aime pas moins tous en Jésus-Christ suivant ce que la charité Chrétienne nous l’enseigne.

    « Je prie Dieu de me pardonner tous mes péchés, j’ai cherché à les connaître scrupuleusement, à les détester et à m’humilier en sa présence, ne pouvant me servir du Ministère d’un Prêtre Catholique.

    Je prie Dieu de recevoir la confession que je lui en ai faite, et surtout le repentir profond que j’ai d’avoir mis mon nom, (quoique cela fut contre ma volonté) à des actes qui peuvent être contraires à la discipline et à la croyance de l’Église Catholique à laquelle je suis toujours resté sincèrement uni de coeur.

    Je prie Dieu de recevoir la ferme résolution où je suis, s’il m’accorde vie, de me servir aussitôt que je le pourrai du Ministère d’un Prêtre Catholique, pour m’accuser de tous mes péchés, et recevoir le Sacrement de Pénitence.

    « Je prie tous ceux que je pourrais avoir offensés par inadvertance (car je ne me rappelle pas d’avoir fait sciemment aucune offense à personne), ou à ceux à qui j’aurais pu avoir donné de mauvais exemples ou des scandales, de me pardonner le mal qu’ils croient que je peux leur avoir fait.

    « Je prie tous ceux qui ont de la Charité d’unir leurs prières aux miennes, pour obtenir de Dieu le pardon de mes péchés.

    « Je pardonne de tout mon cœur à ceux qui se sont fait mes ennemis sans que je leur en aie donné aucun sujet, et je prie Dieu de leur pardonner, de même que ceux qui par un faux zèle, ou par un zèle mal entendu, m’ont fait beaucoup de mal.

    louis XIV

      

    « Je recommande à Dieu, ma femme, mes enfants, ma Sœur, mes Tantes, mes Frères, et tous ceux qui me sont attachés par les liens du sang, ou par quelque autre manière que ce puisse être. Je prie Dieu particulièrement de jeter des yeux de miséricorde sur ma femme, mes enfants et ma sœur qui souffrent depuis longtemps avec moi, de les soutenir par sa grâce s’ils viennent à me perdre, et tant qu’ils resteront dans ce monde périssable.

    « Je recommande mes enfants à ma femme, je n’ai jamais douté de sa tendresse maternelle pour eux ; je lui recommande surtout d’en faire de bons Chrétiens et d’honnêtes hommes, de leur faire regarder les grandeurs de ce monde ci (s’ils sont condamnés à les éprouver) que comme des biens dangereux et périssables, et de tourner leurs regards vers la seule gloire solide et durable de l’Éternité.

    Je prie ma soeur de vouloir bien continuer sa tendresse à mes enfants, et de leur tenir lieu de mère, s’ils avaient le malheur de perdre la leur.

    « Je prie ma femme de me pardonner tous les maux qu’elle souffre pour moi, et les chagrins que je pourrais lui avoir donnés dans le cours de notre union, comme elle peut être sûre que je ne garde rien contre elle si elle croyait avoir quelque chose à se reprocher.

    « Je recommande bien vivement à mes enfants, après ce qu’ils doivent à Dieu qui doit marcher avant tout, de rester toujours unis entre eux, soumis et obéissants à leur mère, et reconnaissants de tous les soins et les peines qu’elle se donne pour eux, et en mémoire de moi. Je les prie de regarder ma soeur comme une seconde mère.

    « Je recommande à mon fils, s’il avait le malheur de devenir Roi, de songer qu’il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, qu’il doit oublier toute haine et tout ressentiment, et nommément tout ce qui a rapport aux malheurs et aux chagrins que j’éprouve. Qu’il ne peut faire le bonheur des Peuples qu’en régnant suivant les Lois, mais en même temps qu’un Roi ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu’autant qu’il a l’autorité nécessaire, et qu’autrement, étant lié dans ses opérations et n’inspirant point de respect, il est plus nuisible qu’utile.

    « Je recommande à mon fils d’avoir soin de toutes les personnes qui m’étaient attachées, autant que les circonstances où il se trouvera lui en donneront les facultés, de songer que c’est une dette sacrée que j’ai contractée envers les enfants ou les parents de ceux qui ont péri pour moi, et ensuite de ceux qui sont malheureux pour moi. Je sais qu’il y a plusieurs personnes de celles qui m’étaient attachées, qui ne se sont pas conduites envers moi comme elles le devaient, et qui ont même montré de l’ingratitude, mais je leur pardonne, (souvent, dans les moment de troubles et d’effervescence, on n’est pas le maître de soi) et je prie mon fils, s’il en trouve l’occasion, de ne songer qu’à leur malheur.

    louis_XVI_tuileries_10_juin_1792« Je voudrais pouvoir témoigner ici ma reconnaissance à ceux qui m’ont montré un véritable attachement et désintéressé. D’un côté si j’étais sensiblement touché de l’ingratitude et de la déloyauté de gens à qui je n’avais jamais témoigné que des bontés, à eux et à leurs parents ou amis, de l’autre, j’ai eu de la consolation à voir l’attachement et l’intérêt gratuit que beaucoup de personnes m’ont montrés. Je les prie d’en recevoir tous mes remerciements ; dans la situation où sont encore les choses, je craindrais de les compromettre si je parlais plus explicitement, mais je recommande spécialement à mon fils de chercher les occasions de pouvoir les reconnaître.

    « Je croirais calomnier cependant les sentiments de la Nation, si je ne recommandais ouvertement à mon fils MM de Chamilly et Hue, que leur véritable attachement pour moi avait portés à s’enfermer avec moi dans ce triste séjour, et qui ont pensé en être les malheureuses victimes. Je lui recommande aussi Cléry des soins duquel j’ai eu tout lieu de me louer depuis qu’il est avec moi. Comme c’est lui qui est resté avec moi jusqu’à la fin, je prie MM de la Commune de lui remettre mes hardes, mes livres, ma montre, ma bourse, et les autres petits effets qui ont été déposés au Conseil de la Commune.

    « Je pardonne encore très volontiers à ceux qui me gardaient, les mauvais traitements et les gênes dont ils ont cru devoir user envers moi. J’ai trouvé quelques âmes sensibles et compatissantes, que celles-là jouissent dans leur coeur de la tranquillité que doit leur donner leur façon de penser.

    « Je prie MM de Malesherbes, Tronchet et de Sèze, de recevoir ici tous mes remerciements et l’expression de ma sensibilité pour tous les soins et les peines qu’ils se sont donnés pour moi.

    « Je finis en déclarant devant Dieu et prêt à paraître devant Lui, que je ne me reproche aucun des crimes qui sont avancés contre moi.

    Fait double à la Tour du Temple le 25 décembre 1792.

    louis_xvi_execution

     

     

     

     

     

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