• Les ascendants de Napoléon :

    ses arrière-grands-parents

     

     

     

     

     

    La maison impériale de France

    désigne la dynastie impériale française et

    ses branches collatérales.

     

    Elle est issue de la famille Bonaparte,

     

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    Sa Mère, Maria Letizia (Letizia) "Madame Mère de l'Empereur"

    Bonaparte formerlyRamolino aka Buonaparte

     

    http://thepeerage.com/112374_001.jpg

    Maria Letizia Bonaparte

    née Maria-Letizia Ramolino

    Letizia Ramolino

    "Madame Mère"

     

     

     

     

    une famille patricienne corse originaire d'Italie,

     

    reconnue noble en France sous l'Ancien Régime et devenue maison impériale à la suite de l'élévation de Napoléon Bonaparte à la dignité

    d'empereur des Français

     

    le 18 mai 1804 par lui même !

     

     

    Trois de ses membres ont régné sur la France :

     

     

    La maison Bonaparte a également régné sur plusieurs pays européens au cours du Premier Empire,

    dans le cadre de la politique familiale de Napoléon Ier :

     

     

    Napoléon Bonaparte avait HUIT arrière-grands-parents !

     

    Il ne s'agit nullement d'un truisme, si l'on observe que son épouse Marie-Louise, elle, n'en avait que quatre

    (par le biais de mariages consanguins) !

     

    Leur importance historique étant limitée à la part qu'ils ont prise dans la venue au monde de l'Empereur, nous ne leur consacrons pas de notices biographiques individuelles, mais il nous a semblé judicieux de les présenter brièvement, de même que les grands-parents de Napoléon.

    BONAPARTE, Sebastiano Nicola

     

     

    Nobile Sebastiano Nicola Bonaparte, né le 29 septembre 1683 à Ajaccio PHOTO,

    est le père de Giuseppe Maria Bonaparte,

    le grand-père de Carlo Bonaparte

     

    (ou Buonaparte), et donc l'arrière-grand-père de Napoléon Ier.

    Il épouse le 17 décembre 1708, dans sa ville natale, Maria-Anna Tusoli, qui lui donne six enfants. Il est nommé Ancien (Anziano) au Conseil d'Ajaccio le 20 avil 1720, et meurt avant novembre 1720 (certaines sources précisent le 20 octobre 1720, d'autres citent le 24 novembre 1760, soit quarante ans plus tard !), toujours à Ajaccio.

    Les Buonaparte constituaient une branche de la famille Cadolingi di Borgonuovo, seigneurs de Fucecchio en Toscane depuis le Xème siècle. Leur lignée s'était installée dès avant 1264 à Sarzana, en Ligurie, puis en Corse à la fin du XVème siècle, ainsi que nous allons le voir.

    Sebastiano Nicola était le fils de Giuseppe Maria Bonaparte (24 février 1663-24 octobre 1703), qui avait siégé comme Aîné au Conseil d'Ajaccio, et

     

    de Maria Colonna Bozzi (vers 1665 ou 1668-16 octobre 1704), qui s'étaient mariés le 20 novembre (ou décembre) 1682 ; la dot de Maria était de 4 901 livres et comprenait quelques pièces de la casa Bozzi, rue Malerba (future casa Bonaparte).

     

     

    Ses grand-parents paternels étaient Carlo Maria Bonaparte (baptisé le 1er novembre 1637-26 août 1692), lui aussi Aîné au Conseil d'Ajaccio à plusieurs reprises de 1666 à sa mort, qui avait épousé le 10 juin 1657 Virginia Odone (27 février 1642- ?), fille du marchand Pietro Odone et de la noble Constanza Pozzo di Borgo.

    Ses grand-parents maternels étaient Antonio Colonna di Bozzi, Signori dell Altu Taravu et Giustina Lomellini. Leur parenté avec la famille Colonna, dont était issu le pape Martin V, est incertaine.

    Son arrière-grand-père homonyme Sebastiano Bonaparte (1603-28 février 1642) avait été Aîné du Conseil à partir de 1620 et était devenu Chancelier d'Ajaccio en 1633. Il avait épousé le 19 (ou 29) mai 1630 en secondes noces une Maria Rastelli

     

    (1608-après 1658), fille de Domenico Rastelli.

     

     

    Son ascendance était la suivante :

    1. Sebastiano était issu de Francesco Bonaparte (vers 1570-27 mai 1633)
    2. et Camilla Catacciolo. Francesco avait servi comme officier dans les forces armées de la République de Gênes, plus précisément comme colonel de son propre régiment en Corse ; il fut plusieurs fois membre du conseil des Anciens d'Ajaccio de 1596 à 1631, et commandant de la cité en 1626 ;

     

    1. les parents de Francesco étaient le politicien Geronimo (ou Girolamo) Bonaparte (vers 1550-1650), notaire, mort centenaire après avoir occupé diverses fonctions (dont celle de Président en 1594) au Conseil d'Ajaccio et au Sénat d'Ajaccio, député d'Ajaccio près le Sénat de Gênes, et son épouse Pellegrina Calvari ;
    2. les parents de Geronimo étaient Gabriele Bonaparte (mort en 1589), mercenaire à cheval de la République de Gênes à Ajaccio, et Francesca Montano, de famille patricienne ;
    3. les parents de Gabriele étaient Francesco Bonaparte (mort en 1540), surnommé "il Moro" (Le Maure) et Caterinada Castelletto.
    4. Ce Francesco était un noble originaire de Sarzana ayant servi comme mercenaire arbalétrier à cheval dans l'armée de l'Office de Saint-Georges (Banco di S. Giorgio) ; il avait été assigné en Corse en 1490, où il s'était marié l'année suivante. Caterinada était la fille de Guido da Castelletto, le réprésentant local de l'Office Saint-Georges.
    5. Francesco, qui avait pris sa retraite dans les années 1510, avait décidé de s'installer définitivement sur l'Île de Beauté, fondant ainsi la lignée corse des Bonaparte.

     

    TUSOLI, Maria-Anna

    Née en 1690 à Bocognano (Bucugnà en langue corse), bourgade de montagne située entre Ajaccio et Corte, elle est la fille de Nobile Carlo Tusoliet d'Isabella N.,

     

    tous deux nés au village.

    Elle épouse à Ajaccio, le 17 décembre 1708, Sebastiano Nicola Bonaparte.

     

     

     

    Du couple sont issus six enfants :

    1. Paola Maria Bonaparte, née le 25 août 1710 à Ajaccio, qui épouse le 29 juin 1737 Pietro Ternano (? - avant 1750), puis en secondes noces en 1750 Michele Angelo Durazzo-Fozzani (Fozzano 1698 - vers 1755), général de l'armée de la Corse indépendante, enfin en troisièmes noces le 14 Janvier 1756
    2. Gaetano Alata (août 1735 - ?) ;
    3. Maddalena Bonaparte, née vers 1712 à Zigliara, qui épouse en 1736 Frederick de Drost Freiherr von Moersbruck, parent de Theodor Stephan Freiherr von Neuhoff, le premier et le seul roi de toute l'histoire de la Corse, qui ne règnera que sept mois en 1736 ;

     

     

    1. Giuseppe Maria Bonaparte, né le 31 mai 1713 à Ajaccio, décédé le 13 décembre 1763, l'aïeul de Napoléon ;

     

     

    1. Napoleone Bonaparte, né vers 1717. Chef du Conseil d'Ajaccio à partir de 1764, il est tué le 17 août 1768, en combattant les forces françaises, quelques mois avant la bataille de Ponte Novu ;
    2. Luciano Bonaparte, né le 8 janvier 1718 à Ajaccio. Lorsque son frère Giuseppe Maria meurt le 13 décembre 1763, il prend sous tutelle son neveu, Carlo Maria Buonaparte (futur père de Napoléon).
    3. Archidiacre et chanoine de la Cathédrale d'Ajaccio depuis 1771, il offre en 1781 une bourse à Joseph Fesch, le demi-frère de la femme de son neveu, afin de lui permettre d'entrer au séminaire d'Aix-en-Provence. Luciano décède dans sa ville natale le 15 octobre 1791.
    4. Carlo Sebastiano Bonaparte, né le 19 octobre 1720, décédé en 1760.

    Maria-Anna Bonaparte s'éteint à Ajaccio le 17 septembre 1760.

    PARAVICINI, Giuseppe Maria

    Il épouse en 1707 Maria-Angela Salineri.

     

    Le couple donne naissance, entre autres enfants, à Maria Saveria Paravicini,

    grand-mère paternelle de Napoléon Bonaparte.

    SALINERI, Maria Angela

    Fille de nobile Angelo Agostino Salineri (1653-1724) et de Franchetta Merezano, elle épouse en 1707 Giuseppe Maria Paravicini.

    Elle décède vers 1741.

    RAMOLINO, Giovanni Agostino

    Né à Ajaccio en 1697, il épouse Angela Maria Peri.

     

     

    De cette union naît en 1723 Giovanni Geronimo Ramolino,

    grand-père maternel de Napoléon.

    Il meurt en 1777.

     

     

    PERI, Angela Maria

    Fille de N. Peri et de Maddalena d'Istria,

    elle épouse Giovanni Agostino Ramolino.

     

     

     

    PIETRASANTA, Giuseppe (-Maria)

    Fils de Giovan Antonio Pietrasanta (1671-1704) et de Paola Brigida Sorba, il naît vers 1700.

    Il épouse Maria-Giuseppe Malerba.

     

    De cette union naît vers 1725

    Angela Maria Pietrasanta, grand-mère maternelle de Napoléon.

    Il devient conseiller au Conseil Supérieur de la Corse à Bastia en 1769.

    MALERBA, Maria Giuseppe

    Elle épouse Giuseppe (-Maria) Pietrasanta.

    Les ascendants de Napoléon : ses grands-parents

    Tous sont nés et se sont mariés à Ajaccio.

    BONAPARTE, Giuseppe Maria - Grand-père paternel

    Il voit le jour le 31 mai 1713, fils de Sebastiano Nicola Bonaparte et

    de Maria Anna Tusoli.

     

     

    Il épouse le 5 mars 1741 à Ajaccio Maria-Saveria Paravicini, qui lui donnera deux filles (Maria Geltruda et Marianna) et deux garçons

    (Carlo Maria, père de Napoléon, et Sebastiano).

     

     

    En 1749, Giuseppe Maria est délégué de la ville d'Ajaccio au Conseil de Corte.

    Après son veuvage, il épouse en secondes noces Maria Virginia Alata (née le 5 février 1725) en 1760.

    Il meurt le 13 décembre 1763.

    PARAVICINI, Maria-Saveria - Grand-mère paternelle

    Née le 7 septembre 1717 (ou 1715), elle est la fille de Giuseppe Maria Paravicini et Maria Angela Salineri.

    Elle épouse le 5 mars 1741 à Ajaccio Giuseppe Maria Bonaparte. De cette union naît le 27 mars 1746 Carlo Maria, futur géniteur de Napoléon.

    Elle décède en 1750 (ou 1748, voire 1780 selon les sources).

    RAMOLINO, Giovanni Geronimo (ou Gerolamo) - Grand-père maternel

    Fils de Giovanni Agostino Ramolino et d'Angela Maria Peri, il vient au monde le 13 avril 1723.

    Il sert comme capitaine d'infanterie et de cavalerie dans des régiments corses de l'armée de la République de Gênes.

    Il épouse Angela Maria Pietrasanta le 29 octobre 1743 à Ajaccio.

    Celle-ci lui donne une fille, Maria Letizia Ramolino, mère du futur Empereur.

    Il meurt en 1755.

    PIETRASANTA, Angela Maria - Grand-mère maternelle

    Elle naît vers 1725, issue de Giuseppe Maria Pietrasanta et

    de Maria Giuseppe Malerba.

    Elle épouse Giovanni Geronimo Ramolino le 29 octobre 1743 à Ajaccio.

     

    De cette union naît le 24 août 1750 Maria Letizia Ramolino, mère de Napoléon.

     

     

    Après son veuvage, elle épouse en secondes noces en 1757

    le citoyen helvète François Fesch

    (Bâle 2 août 1711 - vers 1775), capitaine dans la marine gênoise.

     

    De cette union naît le 3 janvier 1763 Joseph Fesch, oncle de Napoléon et futur cardinal, puis une fille, Paola Brigida, deux ans plus tard.

    Elle meurt en 1790, ayant donc bien connu le futur Empereur.

    Les ascendants de Napoléon : ses parents

    La fratrie de Napoléon

    Mariage du prince Jérôme et de Catherine de Wurtemberg, en présence de la famille impériale
    Signature du contrat de mariage du prince Jérôme Bonaparte et de Catherine de Wurtemberg, en présence de la famille impériale aux Tuileries, le 22 août 1807. Peint par Jean-Baptiste Regnault (1754-1829)

    Les futurs époux s’avancent vers l'Empereur, à la droite duquel siège l'impératrice Joséphine et à
     
    la gauche Madame Mère.
    La famille impériale les entoure.
    A gauche, debout :
    Louis Bonaparte, Eugène de Beauharnais et Joseph Bonaparte ;
    assises, leurs épouses, Augusta-Amélie de Bavière, Hortense de Beauharnais et Julie Clary, ainsi que Stéphanie de Bade.
     
    A droite, debout :
    Félix Bacciochi, Camille Borghese, Joachim Murat, Charles-Louis-Frédéric de Bade, et
    le cardinal Fesch ; assises, les épouses des princes : Elisa Bacciochi, Pauline Borghese
    et Caroline Murat.
     
     
    SOURCES
     
    http://www.napoleon-empire.net/famille-bonaparte.php
     
     
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  •  
     
     
    Les joyaux de la Couronne, appelés aussi diamants de la Couronne, sont un ensemble de bijoux de la Monarchie française puis de la République française dont l'origine remonte à François Ier.
     
     
     
     
    On cite comme pièce célèbre :
    Le Régent.
     
     
    ( Après la mort de Louis XIV, Philippe d’Orléans, nommé régent pendant la minorité de Louis XV, achète « le plus gros diamant du monde », un diamant de 140 carats, baptisé Le Régent en son honneur. Ce dernier rejoint le trésor des joyaux de la Couronne et Louis XV le fait monter sur la couronne qu’il porte le jour de son sacre en 1722)
     
     
     
    Ils sont aujourd'hui conservés en partie au musée du Louvre. 1530, constitution par lettres patentes de l'ensemble avec clause d'inaliénabilité, ce qui fait que les joyaux sont portés par les reines qui les remettent au trésor royal à la mort de leur mari.
     
     
    La collection des Diamants de la Couronne fut constituée de façon délibérée en 1530 par François Ier qui isola un petit groupe de huit pierres ou bijoux en sa possession (la plupart des parures provenant
    d'Anne de Bretagne qui les tenait de sa mère Marguerite de Foix) et les déclara inaliénables. De ce premier fonds ne subsiste que le spinelle
     
    dit la Côte-de-Bretagne retaillé sous Louis XV pour être serti au centre de la Toison d'or de la parure de couleur.
     
     
    A gauche, gouache de la Toison d'Or de Louis XV. A droite, reconstitution de la Toison d'or de Louis XV, 2010.

    A gauche, gouache de la Toison d’Or de Louis XV. A droite, reconstitution de la Toison d’or de Louis XV, 2010.

    Louis XV utilisera également pour Le Diamant bleu, ainsi que Le Côte-de-Bretagne, taillé en forme de dragon à une magnifique pièce de joaillerie, l’insigne de la Toison d’Or.

    Les diamants et pierres précieuses étaient sans cesse montés et démontés par les rois successifs pour créer de nouvelles parures. Ils étaient même parfois cousus pour une seule soirée sur les vêtements d’un membre de la famille royale puis décousu et rangés jusqu’à la prochaine occasion.

     

    Ainsi si les joyaux de la Couronne ont traversé les siècles, les couronnes et parures sur lesquels ils étaient montés ont été démantelées par les rois successifs et ne nous sont pas parvenues.

    Les joyaux de la Couronne seront portés pour la dernière fois par Louis XVI et Marie-Antoinette lors de l’ouverture des États Généraux à Versailles, le 5 mai 1789. Marie-Antoinette fixe alors Le Sancy dans sa chevelure et Louis XVI arbore fièrement l’insigne de la Toison d’Or qui brille sur sa poitrine.

     

    C’est la dernière fois que paraissent les Joyaux de la Couronne avant… leur MASSACRE

     
     
     
    Ce fonds fut considérablement augmenté par la suite, particulièrement par Louis XIV. 
    1661, Mazarin lègue à Louis XIV
    18 diamants magnifiques qui portèrent son nom.
     
    Le plus gros était le Sancy, subsistent aussi les Mazarins 17 et 18 insérés dans la broche-pendentif de l'impératrice Eugénie.
     
     
    Sous le règne de Louis XIV, augmentation notoire.
     
    Les pierres furent parfois mises en gage mais furent toujours récupérées.
     
    Un inventaire fut réalisé en 1691. 
     
    Louis XVI décide de faire retailler en brillants les diamants, sauf deux parures.
     
    Cette retaille est faite à Anvers, entre 1786 et 1788. 
     
     
    À la Révolution, les biens de l'État ne sont plus à la libre disposition du roi. Les joyaux de la Couronne qui étaient à Versailles sont ramenés au garde-meuble de la Couronne.
     
    Le roi reçoit alors une dotation, la liste civile.


     
     
     

    le casse du millénaire 1792 (ma passion pour l histoire )  
     
    L'assemblée nationale constituante décide par les décrets du 26, 27 mai et du 22 juin 1791 de faire dresser l'inventaire des diamants et pierreries de la Couronne.
     
     
    L'inventaire compte 9 547 diamants, 506 perles, 230 rubis et spinelles, 71 topazes et 150 émeraudes, 35 saphirs et 19 pierres.
     
    L'estimation des joyaux est faite à 23 922 197 livres. Le Régent est estimé 12 millions,
     
    le Diamant bleu à 3 millions, et le Sancy à 1 million. 
     
     
    par une bande commandée par Paul Miette, d'une partie des Diamants, à l'hôtel du Garde-Meuble de la Couronne,
     
    à Paris, où le trésor était conservé mais mal gardé.
     
     
    À la suite d'une enquête menée entre 1792 et 1794, les deux tiers des joyaux sont retrouvés, dont leRégent, le Sancy, et la plupart des pierres venant de Mazarin.
     
     
    La collection, déposée à la Trésorerie nationale, est alors estimée à 17 millions de livres. 
     
    Sous la Convention, la collection va s'enrichir des pierres issues de la confiscation des biens d'émigrés et des joyaux du roi de Sardaigne.
     
    Vers 1795, la collection équivaut à 21 millions de livres.
     
     
    Le Directoire ayant besoin de ressources, il décide de vendre les pierres à l'étranger. 
     
    En 1796, Daubenton, professeur de minéralogie, choisit des pierres pour les déposer au Muséum d'histoire naturelle, dont le Grand Saphir.


     Entre 1797 et 1800, la nécessité de trouver des fonds pour approvisionner l'armée amène la mise en gage des diamants. 
     
     
     
    Le Consulat ayant réussi à assainir les finances de l'État, Bonaparte fait revenir en France les joyaux qui avaient été engagés,
     
    le Régent auprès du banquier d'Amsterdam Valenberghem, d'autres pierres qui étaient en possession du marchand de Berlin Treskow, et celles qu'avaient les héritiers du marquis d'Iranda, sauf le Sancy vendu
     
     
     
     
    Napoléon Bonaparte donne 400 000 francs de bijoux en 1802 et 254 198 francs à Joséphine.
     
     
    La collection est estimée à 13 950 000 francs-or à la fin du Consulat.
     
     
    Elle comprend le Régent, le Diamant de la Maison de Guise, le Grand Mazarin, le Diamant rose Hortensia, et trois pierres de Mazarin.
     
    La collection est de nouveau augmentée sous Napoléon, de telle sorte qu'elle comprenait,
     
    en 1814, 65 072 pierres et perles,
    la plupart montées en bijoux,
     
    soit 57 771 diamants, 5 630 perles et
    1 671 pierres de couleur
     
    (424 rubis, 66 saphirs, 272 émeraudes,
    235 améthystes,
    547 turquoises, 24 camées,
    14 opales, 89 topazes). 
     
    Le retour des Bourbons
    va ramener en France le rubis Côte de Bretagne, le Second Mazarin et deux autres diamants.
     
     
    L'inventaire qui en est fait en 1823 aboutit à une estimation
    de 20 319 229 59 francs.
     
    L'estimation faite en 1830 aboutit à la somme de 20 832 874 39 francs.




    le casse du millénaire 1792 (ma passion pour l histoire )




     Lors de la guerre de 1870, à l'annonce des premières défaites, les Diamants de la Couronne furent confiés à un contrôleur de la Banque de France,
    Léon Chazal (Fils d'Antoine Chazal) et transportés à l'arsenal de Brest, puis transférés sur un bateau de guerre, prêt à appareiller 
     
     
    Dans le cadre de la préparation de la loi sur l'aliénation des diamants de la Couronne, le gouvernement nomme, en 1882, une commission d'expertise des diamants composée de cinq membres.
     
     
    Une estimation donne une valeur de 21 267 040 francs à la collection mais juge qu'une partie des diamants ne doit pas être vendue. 
     
     
     
    Le 20 juin 1882, Benjamin Raspail fait voter par la Chambre son projet de loi d'aliénation des diamants de la Couronne pour financer une caisse des invalides du travail contre le projet de Jules Ferry qui souhaite que cette vente alimente une caisse de dotation des Musées nationaux.
     
     
     
    Pour Jules Ferry, donner le produit de la vente aux invalides du travail ne serait « qu'une goutte d'eau dans l'océan ».
     
     
    Le projet est alors porté au Sénat.
     
    Plusieurs années de discussions vont alors continuer sur la vente de la totalité ou d'une partie des joyaux et sur l'affectation du produit de la vente.  
     
    Le Sénat vote, le 26 octobre 1886, la loi sur la vente des joyaux de la Couronne suivant l'amendement Boulanger qui ne fixe pas l'affectation du produit de la vente.
     
    Le 7 décembre 1886,
     
    la Chambre vote la loi après avoir accepté le rapport du député Daniel Mérillon qui propose de reprendre le texte déjà voté par le Sénat. 
     

     
    le casse du millénaire 1792 (ma passion pour l histoire )

    Une commission est installée le 15 février 1887 pour décider des mesures à prendre pour les joyaux attribués au musée du Louvre.
     
    Elle conclut qu'ils doivent être exposés dans la galerie d'Apollon.
     
    Du 12 au 13 mai 1887 a lieu la vente aux enchères d'une partie des Diamants sous la Troisième République ;
     
    le Régent reste au musée du Louvre.
     
    La vente des joyaux de la Couronne a rapporté 6 864 050 francs qui ont été placés entre les mains
     
    Les discussions vont durer sur l'affectation des fonds dégagés par cette vente, caisse de dotation des Musées nationaux 
    ou caisse des invalides du travail. 
     
     
    En septembre 1914, devant l'avance des Allemands, le gouvernement part pour Bordeaux, Albert Dalimier, sous-secrétaire d'État aux Beaux-Arts, emporte dans une sacoche de cuir les Diamants de la Couronne  
    Quelques pièces
     
     
    Pour donner une idée de l'étendue de ce trésor, l'inventaire de 1691 fait état de 5 885 diamants, 1 588 pierres de couleur dont le plus beau saphir connu du monde (le Grand Saphir) et
    488 perles, dont la plus belle perle ronde connue en Europe,
    la Reine des Perles de 112,25 grains métriques.
     
     
    À cette époque les trois principales pierres à l'usage de Louis XIV étaient le Sancy, le Diamant bleu et le Grand Saphir de Louis XIV.
     
    Leur valeur totale en 1691, 11 430 481 livres,
    en fait les plus beaux joyaux d'Europe.
     
    le casse du millénaire 1792 (ma passion pour l histoire )
     

    Le Régent
     
    Le Régent est un diamant de 140,64 carats.
     
     
    Plus beau joyau de la couronne de France, considéré comme le plus beau et le plus pur des diamants, il devint le symbole de la royauté et de sa magnificence.
     
     
    Le Sancy
     
     
    le casse du millénaire 1792 (ma passion pour l histoire )
     
    Diamant jaune pâle de 55,23 carats, estimé à 600 000 livres en 1691,
    c'est le plus gros et le plus beau des diamants de Mazarin.
     
     
    D'origine indienne, c'est le premier diamant taillé avec facettes symétriques, acquis en 1594 en Turquie par Nicolas de Harlay de Sancy, ambassadeur à Constantinople, puis plus tard
     
    surintendant des finances d'Henri IV.
     
     
    Vendu à Jacques Ier d'Angleterre en 1604, revendu par la reine Henriette-Marie, épouse de Charles Ier d'Angleterre, au cardinal Mazarin en 1657, qui le légua en 1661 à Louis XIV avec 18 autres diamants.
     
    Louis XIV le portait au chapeau.
     
    Racheté par les musées de France en 1978.
     
     
    Le diamant bleu de la Couronne ou Bleu de France
     

     
    Comme son nom l'indique, le diamant bleu de la Couronne ou Bleu de France est un diamant bleu de 69 carats, aujourd'hui retaillé et connu
     
    sous le nom de Hope, estimé à 400 000 livres en 1691.
     
     
    C'est en 1671 que Louis XIV ordonne la retaille de son diamant brut d'environ 115 carats, ramené des Indes en 1668 par Jean-Baptiste Tavernier, le célèbre voyageur français.
     
     
    Le nouveau diamant ne pèse que 69 carats mais sa taille exceptionnelle renforce sa couleur bleue saphir unique.
     
    Après le « Sancy »,
     
    le diamant devient le deuxième plus important joyau de la Couronne de France aux yeux des rois mais certainement le plus unique d'entre tous.
     
     
    Le Grand Saphir de Louis XIV
     
     
    Connu aussi sous le nom de Ruspoli, nom de la famille romaine qui le possédait auparavant, c'est un saphir bleu transparent, parallélépipédique,
     
    que Louis XIV affectionnait et qu'il portait sans doute en épingle à cravate.
     
     
    C'était le plus beau saphir connu au monde à l'époque, et il devient le troisième plus important joyau de la couronne au yeux de Louis XIV.
     
    Il pèse 27,10 grammes (135,80 carats) et vaut 40 000 livres en 1691.
     
    On n'est pas sûr de son origine, mais il semble provenir de Ceylan.
     
    « Une grande chaîne formée de 45 diamants »
     
     
     
    Décrite dans l'inventaire de 1691, il s'agit d'une chaîne de diamants tous taillés en table, sauf une pointe de 8,5 carats, série de chatons reliés par des crochets qui portaient quelques-uns des plus beaux diamants de la couronne :
     
     
     
    le De Guise, le Second Mazarin, le Miroir de Portugal, le Grand Mazarin,
    et les Mazarins VIII, X, XII, XIII, XIV, etc.
     
    Les 45 diamants de la chaîne étaient évalués à 1 996 000 livres.
     
     
    Le spinelle dit Côte-de-Bretagne
     
     
     
    le casse du millénaire 1792 (ma passion pour l histoire )
     
    Ce spinelle a appartenu à Marguerite de Foix, duchesse de Bretagne, puis à sa fille,Anne de Bretagne, reine de France.
     
     
     Portrait d'Anne de Bretagne, en robe de soie à larges manches à parements doublés de fourrure, qui porte sur un béguin de soie blanche un chaperon noir cerclé d’un rang de joyaux[Note 1].
     
     
     
     
    C'est la seule pierre d'origine subsistante de la liste de François Ier.
     
     
     
    Elle ne prit sa forme actuelle que sous Louis XV.
     
    La pierre fut alors taillée en forme de dragon et montée sur une décoration de l'ordre de la Toison d'Or, en diamants et pierres de couleur.
     
    Le diamant rose dit Hortensia
     
     
    Diamant de couleur pêche de 21,32 carats acquis par Louis XIV qui le portait à sa boutonnière, taillé en 1678 à 5 pans, l'Hortensia est baptisé du nom de la reine de Hollande, Hortense de Beauharnais, qui le porta
     

     
     Description de cette image, également commentée ci-après
     

     
     
    Les joyaux de la Couronne sont volés lors du sac de l'hôtel du Garde-Meuble entre les 11 et 16 septembre 1792 malgré la présence de gardes nationaux :
     
    leur guérite est à l'opposé de la cour donnant sur la Salle des bijoux et ils ne font plus de ronde depuis la pose des scellés après la prise des Tuileries, de plus le général Restout, nouvel intendant du Garde-Meuble insuffisamment gardé, réclame des renforts au Ministre de l'Intérieur Roland
     
    Image illustrative de l'article Jean-Marie Roland de La Platière 
     
    La publication et la diffusion de l'inventaire en 1791 par une première République un peu naïve a certainement fini de convaincre les voleurs d'agir en des temps troublés par la destitution du Roi,
     
     
     
     
     
    les massacres de Septembre et l'invasion par l'est des Austro-prussiens commandés par le duc Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick et décidés à rétablir la monarchie en France.
     
     
    9 000 pierres précieuses soit l'équivalent de sept tonnes d'or, ce qui représente un demi milliard d'€ de bijoux, orfèvrerie et pierreries, sont dérobés pendant cinq nuits par une trentaine de brigands qui, de plus en plus nombreux à chaque « visite », organisent des orgies en faisant venir des femmes légères.
     
     
     
    La nuit du 16 septembres à 23 heurs, une patrouille de gardes alertée par des bruits suspects repère des voleurs qui, fouillés, ont leurs poches remplies de pierres précieuses.
     
     
     
    Le Ministre de l'Intérieur Roland chargé de l'enquête obtient rapidement la peine capitale pour les voleurs pris sur le fait et les fait passer pour des contre-révolutionnaires.
     
     
    Ces derniers obtiennent le sursis en échange de dénonciations Les malfrats, avec à leur tête Paul Miette, sont essentiellement de petits voleurs
    relâchés des prisons lors des massacres de septembre, associés à des rouennais, bande de voleurs professionnels.
     
     
     
     
     
     
    Douze sont condamnés à mort, cinq sous-fifres sont guillotinés sur le lieu même de leur forfait Place de la Révolution
     
     

     
     
     
     Afficher l'image d'origine
     
     
    Après deux ans d'enquête, bien que les trois quarts des grandes gemmes royales soient récupérées (dont les diamants Sancy et Régent retrouvés précisément lors du procès de Danton qui est soupçonné d'être impliqué dans ces vols), les plus grands insignes royaux de chevalerie
     
     
     
    (les joyaux de la Toison d'Or emportés à Londres par les rouennais et Saint-Esprit) ainsi que de nombreux objets majeurs (épée de diamant de Louis XVI, la « chapelle de Richelieu », etc.) disparaissent définitivement
     
     
     
     
     
    http://vampiredevils.skyrock.com/3181930921-le-casse-du-millenaire-1792-ma-passion-pour-l-histoire.html
     
     
    https://lesyeuxdargus.wordpress.com/2015/02/
     
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