• Jean-Baptiste GREUZE

     

     

    Fichier:Jean-Baptiste Greuze Self Portrait.jpg

    Jean-Baptiste Greuze, né à Tournus (Saône-et-Loire) le 21 août 1725 et mort à Paris le 21 mars 1805 (mort a 79 ans) , est un peintre et dessinateur français.

    Il est, comme Watteau, le fils d'un couvreur. Après avoir été l'élève du peintre Charles Grandon à Lyon, Greuze s'installe en 1750 à Paris, où il est l'élève de Charles-Joseph Natoire à l'Académie royale de peinture et de sculpture. En 1755, son Père de famille expliquant la Bible à ses enfants connaît un grand succès. Sa popularité se confirma avec d'autres toiles mélodramatiques. Diderot l'encense pour la moralité de ses sujets. Présent régulièrement aux Salons, sa réputation s'étendit largement au-delà des frontières, jusqu'en Russie (l'impératrice Catherine II lui acquit La piété filiale/Le paralytique l'un de ses tableaux les plus célèbres actuellement au musée de l'Ermitage considéré comme la suite de son chef d'œuvre L'accordée de village visible au Louvre.

     

    Jeune paysan peint vers 1763 conservé au Metropolitain Museum of Art de New York (1)

      

    Véritable innovateur en matière de peinture de genre, Greuze est le premier en France à introduire la morale dans sa peinture domestique. Au moment où émerge la critique d'art, son Septime-Sévère reprochant à Caracalla d'avoir attenté à sa vie (1769) constitue un immense scandale au sein de l'Académie et les critiques y vont bon train. Se présentant comme peintre d'histoire avec cette toile, il se voit refusé le titre, pour celui de peintre de genre.

    En effet, Greuze eût l'audace de vouloir dépasser les limites de la hiérarchie des genres picturaux en présentant un tableau qui ne fait appel ni à la convenance du genre noble, ni aux expressions contenues des personnages selon leur position sociale.

     

    Jean Baptiste Greuze ,Autoportrait

      

    En 1792, il rencontre le jeune capitaine Napoléon Bonaparte à Paris, d'une manière que l'on ignore encore, mais vraisemblablement suite aux évènements de la prise des Tuileries, et peint ce qui allait devenir une véritable œuvre de transition entre la peinture du XVIIIème et celle néoclassique du début du XIXème et un des premiers portraits connus du futur empereur. Il conserva ce tableau dans sa chambre jusqu'à sa mort (ainsi que sa fille).

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    Un oiseleur qui, de retour de chasse, accorde sa guitare. 1757

      

    Greuze peignit de nombreux portraits et subit quelques critiques pour ses toiles libertines. Il s'est également essayé aux thèmes allégoriques — l'Offrande à l'Amour (1769) — mythologiques — Danaé — et religieux — Sainte Marie L'Égyptienne — mais sans convaincre. La Révolution de 1789 amena la vogue de l'antique et dévalorisa son travail, le conduisant à vivre de leçons. Déjà très diminué, son grand portrait en pied de Napoléon Bonaparte en costume de Premier Consul (Musée du Château de Versailles) qu'on lui commanda à la fin de sa vie en 1803, en grande partie réalisé par son atelier (et sa fille), et reprenant le visage du portrait d'après nature de 1792, ne l'empêcha pas de mourir dans la pauvreté.

     

    Fichier:Greuze- Young Girl Weeping for her Dead Bird-1759.jpg

    Jeune fille pleurant son oiseau mort (1759)

      

    Greuze était franc-maçon et faisait partie de la loge des Neuf Sœurs

    Un thème récurrent chez Greuze est la perte de la virginité qu'il symbolisa notamment dans La Cruche cassée, Le Malheur imprévu, Les Œufs cassés ou encore L'Oiseau mort.

    Ses représentations d'enfants et ses portraits sont conventionnels mais intéressants : Babuti, le Dauphin, Fabre d'Églantine, Fillette soulevant un coffre, Gensonné, Le Graveur Wille, La Liseuse, Le Libraire Babuti, Madame Greuze, Marquise de Chauvelin, Pigalle, Silvestre, Tête de garçon, Wille, Robespierre.

      

      

    Meilleur dessinateur que coloriste, Greuze excella dans les représentations de jeunes filles, dans lesquelles pouvaient se mêler l'innocence et l'érotisme : La Jeune Femme au chapeau blanc (1780). Malgré des compositions habiles, le recours à des gestes outranciers ou des figures pâmées, rend ses toiles moralisantes souvent monotones, quand elles ne tombent pas dans le travers du sentimentalisme.

    Ses nombreuses toiles sont conservées au musée du Louvre, à la Wallace Collection, au musée Fabre, au musée Condé et au musée de Tournus, sa ville natale.

    La cruche cassée

    Jean-Baptiste Greuze a eu entre autres pour élèves Jeanne Philiberte Ledoux (1767-1840), Marie Renée Geneviève Brossard de Beaulieu, Charles-Henri Desfossez, Anna-Geneviève Greuze, Constance Mayer, Pierre Alexandre Wille.

    Mozart Enfant

     

     

    Sources

    WIKIPEDIA

     

     

     

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