• Les fêtes dans les "petits cabinets" de Versailles, LOUIS XV

     

     

    On fait la fête dans les "petits cabinets" de Versailles    


    Les "petits cabinets" du château de Versailles sont antérieurs à Mme de Pompadour. Ils datent en fait de Mme de  Mailly, secondée par Mlle de Charolais et la comtesse de Toulouse.

      

    La favorite imagine des soupers fins servis dans des réduits délicieux accessibles aux seuls confidents, d’où leur nom.

     


    Maurice Lever, dans son ouvrage Louis XV, libertin malgré lui, (Payot, 2001) cite Francois-Vincent Toussaint (Anecdotes curieuses de la cour de France sous le règne de Louis XV, Paris, Plon-Nourrit, 1908)    :

     

    « C’est un petit temple où l’on célèbre fréquemment des fêtes nocturnes en l’honneur de Bacchus et de Vénus. Le roi en est le grand    prêtre, et la favorite la grande prêtresse. Le reste da la troupe sacrée est composée de femmes aimables et de courtisans galants, dignes d’être initiés à ces mystère.

      

    Là, par quantité de  libations les plus exquises et par différents hymnes à la gloire de Bacchus, on tâche de se le rendre favorable auprès de la déesse de Cythère, à laquelle ensuite on fait de temps en temps de    précieuses offrandes. Les libations se font avec les vins les plus rares ; les mets les plus recherchés sont les victimes. Souvent même (et c’est aux jours les plus solennels) ces mets sont    préparés par les mains du grand prêtre. Comus et l’ordinateur de ces fêtes ; Momus y préside.

      

    Il n’est permis à aucun officier du palais d’oser troubler ces augustes cérémonies, ni d’entrer dans    l’intérieur du temple qu’au moment que les prêtres et les prêtresses comblés enfin des faveurs divines, tombent dans une extase dont la plénitude prouve la grandeur de leur zèle et annonce la    présence des dieux. Alors, tout est consommé ; on enlève avec respect ces favoris des dieux, et on ferme les portes du temple. Il y a certains jours de l’année qui ne sont consacrés qu’au dieu  Bacchus, et dont les honneurs se font pareillement par Comus.

      

    C’étaient ces jours, qu’on peut appeler les petites fêtes, que le grand prêtre admettait autrefois dans le temple le comte de  Toulouse, la princesse son épouse, Mlle de Charolais et quelques autres, aux yeux desquels, comme profanes, on ne célébrait que les petits mystères.

      

    En effet, loin de mériter d’être du nombre fortuné à qui les fonctions importantes et essentielles du culte étaient confiées, à peine étaient-ils dignes du peu dont on voulait leur faire part. »

     

    http://femmesdeslumieres.over-blog.com/article-on-fait-la-fete-dans-les-petits-cabinets-de-versailles-110836645.html 

     

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