• Le PARC aux CERFS

     

     

     

     

    Le Parc-aux-cerfs est le nom donné à un quartier de Versailles à l’époque de Louis XV.

     

      

    Madame de Pompadour, favorite de Louis XV, après la fin de sa liaison physique avec le roi en 1752, installa, dans une demeure de ce quartier, des femmes - souvent très jeunes - qui y étaient entretenues pour satisfaire la concupiscence du roi.

      

    Madame de POMPADOUR

      

      

    Elle veillait à ce qu’aucune de ces concubines ne devienne sa rivale en prenant de l’ascendant sur le roi. Plusieurs de ces femmes eurent des enfants de Louis XV ; elles étaient alors parfois mariées à un membre de la Maison du roi qui endossait la paternité de l’enfant.

      

    File:François Boucher - Ruhendes Mädchen - 1752.JPG

    Mlle " O'Murphy" résidente du Parc aux Cerfs

      

    Parmi les concubines du Parc-aux-cerfs figura la « belle O’Murphy », peinte par François Boucher et dont, dans l’Histoire de sa vie, Casanova prétend avoir su jouir assez habilement pour la livrer encore vierge au roi. Il semble que Jeanne Du Barry soit aussi passée par le Parc-aux-cerfs avant de devenir favorite officielle.

     

    Madame DU BARRY

     

     

    L’imagination populaire s’étant appropriée le lieu, l’expression « Parc-aux-cerfs » est devenue une périphrase pour parler d’un lupanar. La propagande anti-royaliste ou dévote l’utilisera aussi pour présenter Louis XV comme un tyran débauché. Ainsi, contrairement à la légende, le roi ne se rendit jamais dans cette demeure, les femmes ne faisant qu’y loger, étant ensuite amenées au palais.

     

     

    Bibliographie

    • Joseph Valynseele, Les Enfants naturels de Louis XV : étude critique, biographie, descendance avec de nombreux documents inédits, éditeur : Paris : Centre d’études et de recherches historiques, 1953, 343 p., 25 cm. 

     

      

    SOURCES

     wikipedia

     

    Quatre lieux insolites de Versailles.

    http://www.lepoint.fr/villes/la-face-cachee-des-monuments-15-11-2012-1536107_27.php

     Par Audrey Emery

    Le harem de Louis XV

    Au 4, rue Saint-Médéric se trouvait sous le règne de Louis XV la petite maison du Parc-aux-Cerfs. C'est là que Mme de Pompadour aménage une garçonnière pour le roi. Comme elle ne partage plus son lit, la marquise entend de cette façon rester sa favorite. Mais son projet est d'abord contrecarré par le premier valet de chambre de Louis XV, Dominique Lebel, qui présente au roi la belle Marie-Louise O'Murphy.

      

    Laquelle devient sa maîtresse et s'installe dans le Parc-aux-Cerfs."Lorsqu'une fille naît de sa liaison avec le roi, elle lance même une campagne de dénigrement contre la marquise pour prendre sa place de favorite", relate Jean-Paul Vivier, conférencier à l'office du tourisme. Sa Majesté, préférant toutefois la conversation de Mme de Pompadour, renvoie la belle de Versailles en la mariant à un officier. 

     

     

     

    Des maisons closes au pied du château

    Difficile d'imaginer que la résidence qui se cache derrière l'hôtel Le Versailles, rue Sainte-Anne, abritait il n'y a pas si longtemps des lupanars. Jusqu'à la Révolution, ce quartier, où vécut Fénelon, est un fief de l'aristocratie. Mais au XIXe siècle, le lieu, laissé à l'abandon, est peu à peu colonisé par des ateliers d'artisans et des maisons closes qui attirent les soldats en garnison."

      

    La bonne société versaillaise juge l'endroit tellement épouvantable qu'elle fait installer une sorte de clôture électrique à l'entrée du quartier", raconte Jean-Paul Vivier. Au début des années 1960, le maire, André Mignot, n'y tenant plus, fait raser les bâtiments pour construire la résidence actuelle. L'honneur est sauf !

     

     

     

     

     

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