•  

     

    Elle a apporté quelques éléments positifs:

    Elle a aussi apporté des éléments négatifs:

    On y instaura enfin un régime démocratique de gouvernement du peuple élu par le peuple avec création d'une assemblée législative.

    La guerre contre l'Europe royaliste qui dura de 1792 à 1815

    et qui fit quelques millions de morts.

     

    L'aboltion des privilèges

     

    Les dictatures de Robespierre et de Napoléon et plus tard le régime SOCIALISTE

      

    La déclaration des droits de l'homme proclamant la liberté, l'égalité et la fraternité

     

    La guillotine qui, utilisée contre tous les ennemis de la révolution, fit plus de 10.000 morts.
    Louis XVI accorda que l'On crée alors les départements qui existent encore de nos jours.

    La guerre civile entre les royalistes et les républicains.

    Les chouans, paysans de Vendée et de Bretagne fidèles à leur traditions, se révoltèrent sous les ordres des nobles royalistes. L'armée républicaine les écrasa et le massacre fit plus de

    350.000 morts.

    La liberté de penser

    et de religion

    sauf la RELIGION CATHOLIQUE

    La Révolution suscita de grandes difficultés à l'Eglise catholique qui perdit ses biens et fut persécutée:

    culte interdit, églises détruites, clergé condamné au nom de la raison et de la religion naturelle qu'était le culte de l'Etre Suprême.

     

      

    Au contraire les protestants et les juifs obtinrent la liberté religieuse et furent favorables à la Révolution.

     

    La grande bénéficiaire de la Révolution est la bourgeoisie qui prit le pouvoir en profitant des élections et qui s'enrichit en achetant les biens du clergé et des nobles.

    La noblesse fut persecutée.

    Elle perdit ses biens et dut émigrer jusqu'au retour de l'empire et de la royauté.

     

     

    Le peuple gagna peu et eut l'impression d'avoir été trompé, ce qui expliquera son envie de recommencer

    (1830 + 1848 + 1870 + 1936 + 1968)

     

     

     

     

     

     

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    Karl Wilhelm Naundorff (links) en Lodewijk XVII

    Karl Wilhelm Naundorff en Lodewijk XVII

     

    Je vous mets aujourd'hui ces superbes images de Karl Wilhelm Naundorff, le plus célèbre des faux Louis XVII.

      

    J'espère que les images vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.

     

     

     Karl Wilhelm Naundorff, l'imposteur
      
      
    Karl Wilhelm Naundorff est un aventurier d'origine allemande (1785 ?-1845).
     
    Horloger à Spandau en 1812, condamné en Allemagne comme faux-monnayeur à Brandebourg (1824), et après avoir tenté en vain d'être reçu, à Prague, par la duchesse d'Angoulême, sœur de Louis XVII, il prétendit ensuite en 1828 être Louis XVII, libéré du Temple après substitution d'un enfant mort inhumé sous son nom.
      
    Il prend le titre de duc de Normandie, puis écrit les Mémoires du duc de Normandie (1831) et les Révélations sur l'existence de Louis XVII (1832) pour asseoir ses prétentions.
     
     
    Venu en France (1833), il parvient a se faire reconnaître comme étant le Dauphin par l'ancienne femme de chambre de Louis XVII et rassemble un flot de partisans, sans pour autant convaincre la duchesse d'Angoulême.
      
    Il fut expulsé pour imposture (1836) suite à une procédure judiciaire pour être rétabli dans ses droits, en Angleterre où il fonda d'une secte teintée de christianisme à Londres ce qui lui valut des problèmes avec le pape Grégoire XVI, puis aux Pays-Bas.
     
     
      
    Il mourut à Delft (Pays-Bas) en 1845 et fut «reconnu», après sa mort, par les autorités hollandaises comme le fils de Louis XVI.
      
    Son acte de décès est rédigé au nom de Louis XVII.
     
     
     
    Karl Wilhelm Naundorff, l'imposteur
      
      
      
    Les descendants perpétuent la revendication après avoir obtenu de la Hollande le droit de porter le nom de Bourbon.
      
    Il faut dire qu'en 1910, la reine Wilhelmine permit aux successeurs de Naundorff de faire placer sur sa tombe au cours d'une manifestation où étaient représentées les plus hautes autorités civiles et militaires, une plaque au nom de Louis XVII.
      
    Ses descendants saisissent à nouveau la justice française et vont jusqu'à adresser une pétition au Sénat en 1910.
      
    Un périodique naundorffiste nommé La Légitimité parait entre 1883 et 1940.
     
    En avril 2000, les résultats d'une expertise génétique, reposant sur la comparaison entre l'ADN extrait du cœur prélevé sur l'enfant décédé à la prison du Temple en 1795 et celui de la reine Marie-Antoinette et de deux de ses sœurs, mettent un terme aux incertitudes entourant le décès de Louis XVII.
      
    Pourtant la lignée des Naundorff, continue de revendiquer l'héritage de la couronne de France, bien que déboutée par des tests ADN qu'elle avait demandés sur les restes de son aïeul.
     
    Merci !
     
    cheveux de NAUNDORFF
     
     
    http://taigong788.skyrock.com/3224442043-Karl-Wilhelm-Naundorff-l-imposteur.html
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

     

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  • Affaire du courrier de Lyon

     
     Pour les articles homonymes, voir L'Affaire du courrier de Lyon (homonymie).
     

    L'affaire du courrier de Lyon est une affaire criminelle française survenue à l'époque du Directoire. Dans la nuit du 8 au 9 Floréal an IV (27 au 28 avril 1796), la malle-poste qui va de Paris à Lyon est attaquée, près du village de Vert-Saint-Denis (dans l'actuel département de Seine-et-Marne) par cinq individus qui volent l'argent convoyé par cette malle-poste et assassinent les deux postillons.

    L'instruction et le procès de l'affaire vont conduire à ce qui a pu être considéré comme une erreur judiciaire avec l'exécution du nommé Joseph Lesurques et comme un exemple d'une justice approximative et trop rapide.

     

      

      

    Les faits

    Au petit matin du 28 avril 1796, la malle-poste – diligence tirée par trois chevaux robustes – allant de Paris à Lyon est découverte abandonnée et pillée. Monsieur Audebert, le postillon, et monsieur Excoffon, le convoyeur chargé de la sécurité du transport, sont assassinés : le premier a eu le crâne défoncé à coups de sabre, et le second le corps percé de trois coups de poignard. Le contenu de la malle-poste – 80 000 livres en monnaie et 7 millions de livres sous forme d'assignats, destinés à la solde des armées d'Italie – est volé. Un mystérieux troisième passager a quant à lui disparu sans laisser de traces.

      

      

    Enquête et procès

    Les gendarmes pratiquent un « gel des lieux » et ratissent la zone du crime : ils trouvent comme indices matériels six caisses de bois blanc éventrées et vidées de leurs assignats, un éperon argenté réparé avec une ficelle – vraisemblablement perdu par l'un des agresseurs –, et une partie du sabre ensanglanté et brisé par la violence du coup porté au convoyeur. Deux des trois chevaux sont attachés à un arbre, et le troisième a disparu.

     

    Les enquêteurs retrouvent par la suite le fourreau du sabre, et le cheval – identifié grâce à la selle du postillon – errant dans Paris : ils en déduisent que le cheval a été utilisé par le troisième passager, et que ce dernier est le complice des agresseurs.

    Au cours de l'enquête, des témoins sur le parcours emprunté par le Paris-Lyon confirment la présence de cavaliers aux différentes heures correspondant au trajet. Les cavaliers seraient remontés sur Paris, et l'un d'eux porte un éperon argenté réparé avec une ficelle. Interrogé, un loueur de chevaux indique que l'un des cavaliers serait un dénommé Couriol. Six hommes sont rapidement appréhendés : Couriol, Guénot, Richard, Bruer, Bernard et Lesurques.

    • Étienne Couriol, représentant de commerce, parti à Troyes pour des raisons commerciales, est retrouvé par les différents relais de poste. Il est arrêté avec sa maîtresse à Château-Thierry. Il cherchait probablement à brouiller les pistes.

     

    • On découvre un cinquième du butin dans sa voiture.

     

    • Richard, apprenti bijoutier et receleur connu de la police, chez qui Couriol s'est réfugié le lendemain du crime et qui se trouve être également une connaissance d'un certain Guénot, est en fait le premier à être arrêté, les enquêteurs étant parvenus à suivre la trace de Couriol. C'est lui qui devait écouler discrètement le butin et qui a probablement recruté l'équipe des agresseurs.

     

    • Guénot, originaire de Douai et logeant chez Richard, venu récupérer chez le juge d'instruction Daubanton des papiers saisis à Saint-Quentin, est appréhendé peu après en compagnie de son camarade Joseph Lesurques (ce dernier déclare qu'il l'aurait accompagné alors qu'ils venaient de retrouver son ami d'enfance Guénot le jour même sur le Pont-Neuf). Ils sont formellement reconnus par deux servantes, convoquées car témoins de l'affaire et attendant dans la même antichambre que les deux hommes, qui disent les avoir vus dans un restaurant le soir du braquage.

    Les témoins de Lesurques, dont le peintre Hilaire Ledru, ne sont pas crus. En effet, lors de son transfert devant le jury d'accusation, on retrouve dans les bottes de Lesurques des papiers froissés, notamment une lettre destinée à un de ses amis destinée semble-t-il à lui procurer un alibi. Un ami bijoutier lui fournit un alibi qui montre, par son registre de comptes, que Lesurques et lui-même ont effectué une transaction le lendemain du crime mais le juge s'aperçoit que la date sur ce registre est surchargée.

    Couriol déclare tardivement, après le verdict, que Lesurques est totalement étranger à l'affaire et qu'il se trouve victime d'une ressemblance malencontreuse avec le véritable complice des voleurs assassins, toujours en fuite. Couriol réaffirme ses dires jusque sur l'échafaud.

    La lettre d'adieu de Joseph Lesurques à sa femme est ainsi rédigée2 :

    « Ma bonne amie, quand tu liras cette lettre, je n'existerai plus ; un fer cruel aura tranché le fil de mes jours qui devraient être tous à toi et que je t'avais consacrés avec tant de plaisir, mais telle est la destinée qu'on ne peut fuir en aucun cas : je devrais être assassiné juridiquement. »

    À l'issue du procès, Couriol, Bernard, Richard et Lesurques sont déclarés coupables. En l'absence de droit de grâce officiel, le Conseil des Cinq-Cents, soucieux de respecter le principe de la séparation des pouvoirs et la justice populaire, laisse la justice faire son œuvre. Lesurques est donc guillotiné le 3 octobre 1796, comme ses complices condamnés à la peine capitale, sauf Richard, condamné au bagne pour recel et Guénot acquitté car innocenté par le témoignage d'un policier.

      

      

    Suites judiciaires

    Le juge Daubanton, responsable de la première instruction, rouvre l'enquête cinq ans plus tard.

    On arrête en effet en 1800 un nommé Dubosq, bijoutier désigné par Couriol alors en prison comme un de ses complices (avec Vidal dit Lafleur, Ducrochat et l'Italien Roussi).

    Ce Dubosq, qui présente selon les témoins de l'époque une ressemblance avec Joseph Lesurques, aurait porté lors de l'attaque une perruque blonde de la même couleur de cheveux que Lesurques.

    Un seul des témoins se rétracte et désigne Dubosq à la place de Lesurques. Pendant son procès, Dubosq nie toute participation mais confirme sur l'échafaud avant d'être guillotiné l'innocence de Lesurques.

    Selon le commandant de gendarmerie Éric Dagnicourt, auteur d'un livre enquête sur cette affaire, l'attaque aurait été conçue par David Bernard et Joseph Lesurques dans un café-restaurant parisien (qui existe toujours) à un des angles de la rue de Verneuil et de la rue du Bac.

    Bernard et Lesurques en tant que commanditaires financiers, font appel à Richard qui recrute l'équipe de malfaiteurs.

     

    Un des malfaiteurs monte dans la diligence à Paris tandis que 4 autres se postent sur la route de Lyon (l'actuelle N6) près du lieu-dit de la Fontaine Ronde. Trois prennent d'assaut la voiture postale tandis que Bernard et Lesurques surveillent l'opération de loin. Ils tuent le postillon et le courrier à coups de poignards et de sabre (par préméditation ou par panique lorsque les agressés se défendent) et s'emparent de l'argent.

    Lesurques, considéré pendant de nombreuses années comme innocent, a donné son nom à une loi permettant de réhabiliter des condamnés reconnus innocents par la suite (le bâtonnier de Paris Jules Favre obtient la modification législative de l’article 443 du Code d’Instruction Criminelle par la loi de réhabilitation du 29 juin 1867), même si lui-même n’en bénéficia pas : sa fille, Virginie Lesurques, demanda à la Cour de Cassation la révision de sa condamnation en se basant sur cette nouvelle loi mais sa requête fut jugée non recevable au motif que Dubosq avait été condamné comme complice et non comme auteur principal (arrêt du 17 décembre 1868).

     

    Dès lors, c'est l’opinion publique qui prononça la réhabilitation de Lesurques, en faisant de sa condamnation le symbole de l’erreur judiciaire (fréquemment évoqué par les avocats pour l’abolition de la peine de mort), alors que cette dernière n'est finalement pas prouvée. Une rue porte le nom de Joseph Lesurques dans la commune de Vert-Saint-Denis.

      

      

    Adaptations

    L'affaire du courrier de Lyon a inspiré plusieurs œuvres :

      

    Romans et récits

    Théâtre

      

      

    Cinéma

      

      

    Télévision

      

      

      

      

    http://lecoinducinephile.skynetblogs.be/archive/2014/10/24/la-camera-explore-le-temps-la-verite-sur-l-affaire-du-courri-8311600.html

     

     

     

     

     

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