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    Marie Antoinette avait un grand amour pour les enfants.

    Nombreuses biographies, dont le plus récent par Lady Antonia Fraser, tout en divergeant sur d'autres points, n'acceptez que Marie-Antoinette aimait vraiment la compagnie des petits garçons et des filles.

     

    Comme une jeune fille, elle a demandé à ses dames et les fonctionnaires emmener leurs enfants avec eux en cas de présence ; la scène dans ses appartements était donc un peu chaotique avec tous les petits courraient partout , sans parler de tous les chiens.

    Plus tard, elle a adopté l'enfant de paysan, Armand.

     

     

    La biographie Marie-Antoinette Marguerite Jallut et Philippe Huisman, (Viking Press, 1971) donne beaucoup d'informations sur Armand ainsi que les autres enfants de la Reine a adopté.

    Elle a élevé Armand comme son propre fils et a fourni pour toute sa famille, y compris les leçons de musique pour l'un de ses frères.

    Elle montre un intérêt pour eux toujours et a quelle aide elle pouvait jusqu'à son incarcération, quand elle ne puisse les aider.
    Il était difficile pour Armand lorsque la Reine avait ses propres enfants, ainsi que l'adoption d'autres, car il n'était plus le Centre de toute son attention.

    Adolescent, il se rebelle, s'est joint à la révolution et a été tué dans les guerres. Pendant ce temps, vers 1787, Marie Antoinette a adopté la fille de fonctionnaires nommés Ernestine pour être un compagnon de sa fille Madame Royale.

      

    Elle l'a habillée comme une princesse et lui a donné tous les jouets de mêmes que sa propre fille.
     

      

    Vers 1790, elle a adopté trois filles orphelines. Les deux plus âgées  ont été envoyées à un couvent de la Visitation de s'instruire, mais le plus jeune, Zoé, qui a le même âge que le petit dauphin, vivait dans les appartements royaux aux Tuileries. Marie Antoinette aurait adopté beaucoup plus d'enfants qu'elle a pu.

    Ceux qu'elle ne pouvait pas réellement apporter à vivre dans le palais, elle les a aimers comme une mère, avec générosité et gentilesses.
     

    Au moment du vol désastreux de la famille royale de Montmédy en juin 1791, Marie Antoinette a envoyé Ernestine et Zoé en sécurité. Ernestine a été confiée à son père de naissance. Zoé a rejoint ses sœurs de sang dans le monastère de la Visitation, où elle devenue nonne et meurt au moment de la restauration finalement.

    Dans la prison du Temple, Marie Antoinette était soucieuse des nouvelles sur ses enfants adoptés et a tenté de découvrir où ils se trouvaient.

    Elle a réussi à trouver que Zoé et ses deux sœurs, qui ont été reprises pour leurs proches dans le pays. De Ernestine, elle n'a pu rien découvrir , sauf que son père avait été guillotiné. Ernestine avait effectivement été emmenée hors de France par un emigré famille et mourut en exil.

     

     

    SOURCES : traduction de l'anglais...

    blog..http://-antoinettes-adopted-children.html

     

    AFFAIRE de substitution de Madame ROYALE et Mademoiselle ERNESTINE LAMBRIQUET....

     

    J’en reviens à l’affaire Madame Royale, la Duchesse d’Angoulême, Lambriquet.
    Le départ de cette affaire Lambriquet a été donné par Frédéric de Saxe-Altembourg dans son livre « l’énigme de Madame Royale » en 1954.

    Cet écrivain a découvert l’histoire de Philippine Lambriquet surnommée Ernestine par Marie Antoinette dans le livre de Montjoye publié en 1797 dont je donne ci dessous un passage :
    «Comme l’avoit voulu la reine, les sous gouvernantes la (la=Ernestine) reçurent et son éducation fut soignée comme dans le palais même du roi. Mais, après la mort de la généreuse princesse ( Pourquoi Montjoye emploie t il le mot princesse pour désigner le reine ?) qui vouloit être appelée sa mère, elle quitta cet asile.

      

    Elle fut réclamée, m’a-t-on dit, par sa mère à qui en effet on ne pouvoit guère la refuser.

    Elle entra dans la boutique d’une lingère de la rue Saint-Denis, où je la crois encore aujourd’hui. »
    Ici encore cet écrivain n’a pas fait de vérification. On lui a dit qu’elle fut réclamée par sa mère or la mère de Philippine Lambriquet , Marie Philippine Noirot épouse de Jacques Lambriquet est décédée le 30 avril 1788 à Versailles bien avant le décès de Marie Antoinette.

     

    D’ailleurs un inventaire après décès est établi le 26/6/1788 et le 9/11/1788 une pension de 1200 livres est octroyée à Marie Philippine alias Ernestine avec effet du 1er avril en considération des services rendues par sa mère femme de chambre de Madame Royale.
    Et puis cet écrivain ne s’est même pas assuré d’aller voir Rue St Denis si ce qu’on luit a dit était vrai.. Donc méfions nous de certains témoignages.
     

    Maintenant suivons ensemble à partir de 1788 d’après les actes officiels les enfants du couple Lambriquet-Noirot :
     

    Le 26/6/1788 par acte notarié chez Maître Fourchy notaire à Paris et par Maître Poiret huissier est établi l’inventaire après décès de Marie Philippine Noirot épouse Lambriquet.

      

    Dans cet acte les héritiers mineurs sont Marie Philippine et Augustin Louis Lambriquet. Pourquoi le père aurait il caché un autre enfant pour hériter de sa mère ?

    Lui ou d’autres auraient ils eu des dons de voyance (la Révolution n’ayant pas encore eu lieu) pour savoir qu’un échange aurait été effectué après pour qu’une substitution ait lieu entre Madame Royale et un enfant du couple?. Cela relève du roman .
     

    En 1790 a lieu à Versailles un recensement( d’ailleurs c’est le premier plus ancien recensement nominatif que je connaisse pour la France) Eh bien au 90 de la Rue Royale paroisse St Louis habitent Mr Lambriquet garçon de Chambre de Monsieur avec 2 enfants encore à sa charge et 2 domestiques.
     

    En 1792 a lieu un autre recensement plus complet à Versailles et voici ce qu’on voit pour le N° 90 de la rue Royale sur la paroisse St Louis : Jacques Lambriquet 52 ans natif d’Alquines habitant Versailles depuis 25 ans garçon de la Chambre de frère du roi, Auguste Louis son fils âgé de 10 ans, sa fille Marie Philippine âgée de 13 ans, Marie Jeanne Cauville âgée de 76 ans d’Alquines depuis 4 ans à Versailles et Gallet Elisabeth Marie 20 ans de Vernaux depuis 2 ans ½.
     

    Donc le père étant veuf en 1788 (étant trop pris par ses fonctions à la Cour) a fait appel à sa tante d’Alquines dans le Pas de Calais pour élever ses 2 enfants.

    Puis sa tante étant trop âgée il demande l’aide d’une cuisinière de 20 ans

    (Vernaux près de Luzenac se trouve dans l’Ariège)
     

    Puis les barbares sanguinaires sans cœur ne croyant pas à Dieu guillotinent le père le 27 Messidor an II(15/7/1794) comme ils l’ont fait avec Louis XVI et Marie Antoinette rendant ainsi maintenant les deux enfants totalement orphelins comme Louis XVII et Marie Thérèse Charlotte
     

      

    Suite à la mort de leur père a lieu le 26 thermidor an II (16/8/1794) à Versailles devant Antoine Louis Rauté juge de paix un conseil de famille et là aussi on ne voit figurer que Auguste et Marie Philippine
     

    Le 7 décembre 1810 Marie Philippine se marie par contrat passé chez Maîtres Maisne et Robin à Paris avec Jean Charles Germain Prenpain
     

    Le 29 décembre 1813 Marie Philippine Lambriquet alias Ernestine la compagne

    d’enfance de Madame Royale décède à Passy.

     

    Parmi les enfants Lambriquet il n’y avait que Marie Philippine qui avait été élevée à la cour avec Madame Royale et les autres enfants comme Monsieur Crépin en a fait part au Cercle Louis XVII sont décédés avant .

     

    Mme de Rasky avait aussi repris cette hypothèse de substitution.
    Donc merci d’enterrer une fois pour toute cette affaire de substitution avec une fille Lambriquet.
    La vérité, que la vérité rien que la vérité et surtout pas de roman.

      

    sources

    D.R

      Fin_de_texte

     

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