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    Le 18 ème siècle : Epoque de raffinement.

    La mouche en cosmétique dans MOUCHE Langage_des_Mouches

      

    Le maquillage est recouvert d’un épais fard blanc, les joues sont rouges, les rouge à lèvre sont choisie en fonction du rang social (grenat pour les dames de la cour, rouge plus claire pour les bourgeoises et violet agressif pour les femmes de mauvaises réputation).

    C’est aussi la grande mode des mouches, chaque emplacement a une signification (au coin de l’œil pour la passionnée, au milieu de la joue pour la galante, aux commissures des lèvres pour la coquette et sur les seins pour la provocante).

    Le visage était recouvert de blanc. On pensait que les produits blancs donnaient une peau blanche. Le blanc évoquait la virginité et donnait l’illusion d’un visage pur, exempt de toute tache, de toute cicatrice, et dissimulait les rougeurs, les couperoses et les dermatoses provoquées par la nourriture très épicée et par les vins capiteux.

    La blancheur du teint était également un signe d’oisiveté et donc de richesse.

    Les dames se mettaient aussi parfois une quantité impressionnante de mouches (petites rondelles de taffetas noir disposées sur le visage et destinées entre autres à cacher les impuretés tels que les boutons, les petites rougeurs, les grains de beauté…), toujours pour faire ressortir la blancheur de leur teint. Les précieuses se blanchissaient et évitaient, lors des promenades, le bronzage en portant un masque qu’elles maintenaient par un bouton entre les dents, ce qui évitait la conversation.

    Une couleur marque l’apogée de cette illusion : le rouge.

    Le rouge était la marque du pouvoir aristocratique.

    Quand une femme voulait séduire, elle ajoutait du rouge sur les joues.

      

      

    Dès 1673, toutes en portaient.

    Sous Louis XIV, le fard devint le symbole de l’amour, de l’émancipation, mais aussi de l’adultère, de l’impudeur. Les femmes se fardent à l’extrême, surchargées de blanc et de rouge. Toutes les gammes de rouge explosent agressivement.

    Les cosmétiques de l’époque se composent de céruse, du sublimé, du rouge d’Espagne, du vinaigre distillé ou de l’eau de fleur.

    La céruse est de l’oxyde de plomb (produit extrêmement toxique) que l’on poudrait sur le visage, le cou, parfois les bras et la naissance de la gorge.

    Au début du XVIIIe siècle, les précieuses fabriquaient elles-mêmes leurs fards.

    mode-et-robes-au-18-eme-siecle dans MOUCHE

    Elles portaient toutes des noms :  

    Près de l’œil, elle se nomme assassine ou passionnée.

     Au coin de la bouche, c’est la baiseuse.   

    Sous la lèvre, elle devient friponne ou coquette.

     Sur le nez, effrontée ou gaillarde.  

    Sur le front, la majestueuse Sur la joue, c’est la galante.  

    Sur une ride, dans le creux du sourire, elle est enjouée.  

    Sur la poitrine, c’est la généreuse. Sur un bouton, la receleuse.  

    Ou bien sur le menton, ne serait-ce point la discrète

      

    Cette mode disparaitra à la fin du XVIIIème siècle.

    Il faudra attendre un bon siècle pour que cette mode soit à nouveau en vigueur.

    Dans les années trente, l’emplacement favori est le coin de l’œil droit, les spécialistes du maquillage les vendent en boîtes. On les fixe en humectant  la partie encollée.

    Nous sommes à l’ère de la mouche autocollante. Les adeptes du piercing n’ont rien inventés avec la “médusa” et la “Madonna” qui agrémentent la lèvre supérieure.

      

    sources

    superbe blog

    http://francoise1.unblog.fr/category/mouche/page/5/

      

      

     

     

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