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    Rose Bertin, ou encore « Mademoiselle Martin », de vrai nom Marie-Jeanne Bertin, née à Bellancourt à côté d'Abbeville, (une rue abbevilloise porte aujourd'hui son nom), le 2 juillet 1747 et morte à Épinay-sur-Seine

    le 22 septembre 1813, est une modiste.

     

    Tienda de Rose Bertin. 

    Le magasin « Le Grand Mogol »

    Fille d'un cavalier de la maréchaussée d'origine picarde, Rose Bertin travaille dès seize ans pour une modiste de Paris.

      

      

    Rose Bertin, couturière et "ministre de la mode" de Marie-Antoinette, aide la Reine à affirmer ses goûts vestimentaires. Ensemble, elles inventent la haute couture (Secrets d'Histoire/Marie-Antoinette intime/Société Européenne de Production).

      

     Coiffure à "la Belle Poule" 1778

    Coiffure à "la Belle Poule" 1778

      

    En 1770, elle ouvre son propre magasin de modes à l'enseigne

    « Le Grand Mogol », dans la rue du Faubourg-Saint-Honoré, à Paris.

    Sa créativité et son sens des affaires font que l'affaire se développe rapidement et emploie bientôt trente salariées et cent-vingt fournisseurs.

    Sa clientèle est essentiellement aristocratique.

      

    Pouf dit la Victoire, 1778

    Pouf dit la Victoire, 1778

      

    La ministre des modes

    Louise Marie Adélaïde de Bourbon, duchesse de Chartres la présente à celle qui est depuis un jour reine, le 11 mai 1774, à Marly, alors que Louis XV vient d'expirer. Elle jouit de la faveur de la reine de France Marie-Antoinette qui trouve en elle sa « ministre des modes » ; elle est d'ailleurs jalousée de sa proximité avec la souveraine.

     

      

    Fait inédit, cette jeune femme qui vient du bas-peuple peut être considérée comme une entrepreneuse avant l'heure, ne devant sa réussite qu'à son talent ;

      

      

    en outre, les métiers de conception de mode sont surtout à l'époque une affaires d'hommes : Rose Bertin inaugure avant l'heure ainsi l'ère des couturières, qui prendra son essor le siècle suivant.

     

     

      

      

    Elle achève la révolution opérée dans les modes par Madame de Pompadour et Madame du Barry. Elle se vit bientôt réclamée dans toutes les cours d’Europe. Les modes explosent de diversité et d’invention

    (coiffure à la belle poule, pouf aux sentiments, chapeau feu l’Opéra, à la Montgolfier ou à la Philadelphie…).

     

      

    Elle deviendra une proche de la reine Marie-Antoinette, elle lui conseilla notamment quand celle-ci ne parvenait pas à avoir d'enfant, d'effectuer le pèlerinage de Notre-Dame de Monflières, petit hameau de son village natal de Bellancourt.

     

    File:Madeline Rose Bertin.jpg

      

    La Révolution

    Pendant la Révolution française, le destin de Rose Bertin et de Marie-Antoinette suivent des routes parallèles, se rejoignent à Versailles et se séparent sur la place de la Révolution, en octobre 1793.

      

      

      

    Elle est accusée d'entretenir les passions dispendieuses de l'ancienne souveraine. Pendant la Terreur, Bertin détruit tous ses livres de caisse et ses factures. Elle continue à travailler et n'émigre qu'au dernier moment en Angleterre.

     

     detail

    Elle revient en 1794 et récupère ses biens, dont sa maison d'Épinay-sur-Seine (qu'elle surnomme le « pavillon Béatus » ; il est classé aux monuments historiques en 1933) où elle décide de rester un an plus tard, mais le Premier Empire ne lui permet pas de retrouver son succès d'antan. Située au bord du fleuve à Épinay-sur-Seine, la maison peut être aperçue depuis l'île Saint-Denis, à la droite de la mairie d'Épinay.

      

      

    Vie privée

    Rose Bertin aurait eu une liaison tumultueuse avec le chevalier d’Éon, mais son cœur battait, disait-on, pour un prince russe. Elle était officiellement célibataire.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mode du XVIIIè siècle, Rose Bertin

     

     

    Ici en matière de mode ce n'est pas le Roi mais Marie - Antoinette qui sera concernée et qui sera à sa manière un mannequin avec l'aide de sa Modiste Rose Bertin et de son coiffeur Léonard , elle lancera des modes dans le royaume de France .  

    - La reine engage une jeune modiste du nom de Rose Bertin avec laquelle elle reste enfermée durant des heures , on l'a aussi appelée " La ministre des modes " . Elle lance des robes de style champêtre qui connait un franc succès . - Elle confectionne des poupées habillées de ses créations afin de vanter l'élégance de la cour de France et ainsi s'attacher la plus prestigieuse des clientèles . Elle inventera également des robes légères ( Fichu croisé sur la poitrine comme une robe de campagne ) pour la Reine .

     

     

     
    Rose BERTIN

    - Dans la matinée lors de sa toilette et de son habillement , la Reine est obligée de suivre les rigueurs de l'étiquette :  

    Après que la dame d'atour a passé le jupon et présenté la robe , la dame d'honneur verse de l'eau sur les mains de la reine et lui passe la chemise . Si une princesse de sang est présente , elle remplacera la dame d'honneur et le même cérémonial se répète suivant l'ordre hiérarchique .  

    La reine peut choisir les différents habits qu'elle portera durant la journée dès son lever , quand un garçon de garde - robe apporte les corbeilles et donne à la première femme de chambre un livre contenant des échantillons de tissus de différentes robes .

    Marie - Antoinette plante une épingle sur l'échantillon de son choix pour désigner ainsi le grand habit , la robe - déshabillé de l'après - midi et la robe du souper .

      

      

    La vie de Rose Bertin est un roman.

     

    Jeune couturière pauvre, elle quitte Abbeville et sa Picardie natale pour vernir travailler à Paris. Elle vole vite de ses propres ailes et ouvre son    magasin : Le Grand Mogol.

     

    Le règne de Louis XV touche à sa fin. Bientôt, elle prend le chemin de Versailles et sa vie s’éclaire d’une rencontre inattendue, une flamboyante et royale    amitié. En Rose Bertin, Marie-Antoinette a trouvé son ministre des modes.

     

    Coiffure à la Belle Poule, pouf aux sentiments, chapeau feu d’opéra, bonnet à la chercheuse d’esprit ou en sorcière, quès aco… Les créations de la divine Bertin    explosent de diversité, d’invention. Et Paris devient la capitale du bon goût.

     

    Avec ce roman vrai, Catherine Guennec exhume un destin de femme éblouissant, audacieux, traversé de hasards magnifiques, d’amours secrètes, d’amitiés    indéfectibles. Où l’on croise Jeanne du Barry, Vigée Le Brun, la Polignac, Marie-Thérèse de Lamballe, le Chevalier d’Eon, Chateaubriand, Greuze, Paul Ier de Russie… Et où se rejoignent, pour le    dernier bal, tous les acteurs insouciants d’une page de l’histoire qui s’achève.

     

     

     

    Catherine Guennec fréquente le personnage de Rose Bertin depuis plus de 10 ans. Elle l’a suivi pas à pas de Coblence à Saint-Pétersbourg, en passant par Londres,    Madrid, Vienne, jusqu’à Abbeville.

     

          

     

          

     

          

     

          

     

     

     

    Ce livre retrace la vie de Rose Bertin, picarde, qui entre très jeune comme    ouvrière dans une boutique de mode grâce à l’éducation que lui a donné un prêtre. Sans cette éducation, elle aurait fait comme ses sœurs, tantes, cousines... toutes ouvrières à la    manufacture.

     

    Dans cette boutique de mode, elle y découvre des robes, des bonnets, des plumes, des dentelles…

     

    Petit à petit elle va découvrir le monde de la mode et apprendre les premiers rudiments.

     

    Cette jeune femme adore la couture et aime le travail en atelier « J’adorais les colifichets et les bijoux de tissus, les    bracelets ou les colliers qui se prenaient pour des fleurs. L’atelier était un jardin où poussaient en moins d’une heure des coquelicots, des marguerites, des pivoines, des    roses… ».

     

    Elle se trouvait toujours émerveillée de rencontrer les pratiques (on surnommait les clientes : les pratiques à    l'époque) de cette boutique. Ces femmes sentaient bon la poudre et la violette.

     

    Puis son bonheur de travailler dans cette boutique de mode va être troublé. Sa patronne proche de la faillite, la licencie après 7    années de travail.

     

    Après cet apprentissage, elle décide donc de partir pour Paris. Elle est alors âgée de 15 ans.

     

    D’abord embauchée dans une maison de mode Rue St-Honoré, son expérience, sa créativité et son talent vont la mener, bientôt, à    ouvrir sa propre boutique « Au Grand Mogol » dans cette même rue, et devenir marchande de modes.

     

    Un magasin de mode était, à l’époque, un magasin de luxe.

     

    Grâce à de belles rencontres, ses fées comme elle-dit, mais aussi ses belles inventions dans la mode, elle va bientôt    traverser les portes du Palais Royal à Versailles.

     

    Elle devient alors la modiste de la Reine. Elle y découvrira une profonde amitié envers Marie-Antoinette, une amitié bien    réciproque.

     

    Et elle sera très vite nommée la « ministre de la mode », la « divine Bertin ».

     

    Paris sera la capitale du bon goût.

     

     

     

    Je ne peux vous dévoiler tout le livre tellement y a de choses intéressantes à découvrir sur la vie de Rose Bertin, partie de rien et    devenue celle qui inventa la mode.

     

    La vie de Rose Bertin est riche en rencontres et en évènements. Cette jeune demoiselle était ambitieuse et elle a réussit. Elle a    travaillé toute sa vie et n’a vécu que pour la mode. Elle a habillé le tout Paris puis toutes les souveraines d’Europe qui appellent Rose Bertin à leur Cour. Sa clientèle est    aristocratique.

     

    Il n’y a que l’amour qu’elle n’a pas beaucoup connu, manque de temps…. Elle a eu une liaison tumultueuse avec le Chevalier d’Eon et    s’est pris d’amour pour un prince russe déjà marié avec qui elle correspondait beaucoup.

     

    Les liens que Rose Bertin avaient envers Marie-Antoinette étaient très forts, elle en paiera les conséquences. Car le peuple, comme    vous le savez, se retourna contre la royauté trop dépensière en habillement, bijoux, résidences (le Petit Trianon et St-Cloud) et jeux. Et le destin de Rose Bertin sera associé à celui de    Marie-Antoinette. Rose Bertin sera surnommée « Madame déficit ». On s’en prenait beaucoup à elle pour les dépenses que pouvait faire la Reine, question mode.

     

    Leurs vies seront séparées en octobre 1793 où Marie-Antoinette sera guillotinée.

     

    Rose Bertin restera avec ses fantômes

     

      

     

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