• Rue de CLERY - Madame Elisabeth VIGEE LEBRUN

     

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    RUE DE CLÉRY
    IIe arrondissement de Paris


    (Histoire de Paris rue par rue, maison par maison, Charles Lefeuve, 1875)



    Notice écrite en 1858  N°s 19 et 21 :

    Robert Poquelin, prêtre et docteur en Sorbonne, est regardé comme l'un des nombreux frères de Molière ; il a pris la qualité d'oncle en signant au contrat de mariage d'un neveu et d'une nièce du plus grand des poètes dramatiques ; un autre membre de cette famille, dont le prénom est identique, n'a pas eu moins de vingt enfants.

     

    On fait naître le théologien en 1630 ou bien 1632 ; on assure qu'il est mort en décembre 1714 ou en janvier 1715.

     

    Nous découvrons, en ce qui nous concerne, qu'aux termes d'un acte passé devant Lefèvre, notaire à Paris, le 8 juin 1700, il a fait donation à Louis de Lubert d'un grand hôtel avec jardin, contenant 769 toises de la ci-devant

     

     

    voirie de Saint-Magloire, quoique tributaire de Sainte-Catherine pour le cens, et dont les deux immeubles sus indiqués sont la division.

     

     

    Élisabeth Vigée Le Brun - Portrait de jeune femme:  

     

     

    Élisabeth Louise Vigée Le Brun est l’une des grandes portraitistes de son temps,

    à l’égal de Quentin de La Tour ou Jean-Baptiste Greuze.

     

    Issue de la petite bourgeoisie, elle va trouver sa place au milieu des grands

    du royaume, et notamment auprès du roi et de sa famille.

     

    Marie-Antoinette (1787) Elisabeth Louise Vigee-Lebrun Collect //Marie Antoinette's female portrait artist:

     

    Elle devient ainsi le peintre officiel de la reine Marie-Antoinette.

     

    L’exposition, qui est la première rétrospective française à lui être consacrée, présente près de 130 œuvres de l’artiste, construisant un parcours complet à travers une œuvre picturale majeur et une grande page de l’histoire de l’Europe.


    Contrainte à l'exil par la révolution française, elle va exercer son art à travers toute l'Europe et faire le portrait de nombreuses célébrités en Russie, Italie, Prusse, Angleterre, etc.

     

    Elisabeth Vigée Lebrun, Reine Marie Anoinette - 1785  huile sur toile, collection particulière One of my favorite artists.:


    Elle pratiquait aussi le dessin et le pastel

    (son père était maître dans l'art du portrait au pastel).
     

     

    Antoinette-Elisabeth-Marie d'Aguesseau, comtesse de Ségur, 1785, Elisabeth Vigée-Lebrun:

    Elle revint en France onze année après son départ en exil et connu la consécration.

     

     

     

     

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    Louis de Lubert lègue la propriété à l'une de ses filles, qui a pour héritiers sa soeur, Marie-Madeleine, fille majeure, et son frère,

    [Fin XVIII] Chemise à la reine:

     

    Louis-Pierre, lesquels vendent l'hôtel Poquelin, en 1778, à Jean-Baptiste Pierre Lebrun, marchand de tableaux, époux de Mme Vigée-Lebrun, peintre célèbre.

     









    L'hôtel de Mme Le Brun,  de nuit :








    ...  au matin :








    Le mari forme, de son côté, une riche galerie dans la maison.

     

     

    Elisabeth-Louise Vigee Le Brun - Marquise de Pezay, and the Marquise de Rouge with Her Sons Alexis and Adrien [1787] - detail:

    Elisabeth-Louise Vigee Le Brun - Marquise de Pezay, and the

    Marquise de Rouge with Her Sons Alexis and Adrien [1787] - detail


    Mme Lebrun, dans son appartement, reçoit une fois par semaine tous les princes de l'esprit, des arts et de la mode les derniers venus, fussent-ils maréchaux de France ou princes de Prusse, s'assoient par terre, faute de place.

     

     

    >>>:


    Entrons !      





    ...   de la cour intérieure :





    Grétry Garat, Martin, Viottii Sacchini et Cramer font de la musique avec la maîtresse du logis, dont la voix argentine a du charme et qui joue aussi bien la comédie qu'elle chante. Une fête à la grecque s'improvise, une après-dînée, chez elle ;

     

    M. de Pezai, neveu de Cassini, et qui demeure dans le même hôtel, contribue à la mise en scène de ce souper chez Aspasie en Athéniennes paraissent des invitées,

    telles que Mme Chalgrin,

     

    fille de Vernet, et Mme de Bonneuil, future comtesse Regnault-de-Saint-Jean-d'Angély ; des convives sont à demi couchés autour d'une table, et le chypre circule dans des coupes, pendant que la mélopée antique renaît de l'accouplement des sons doucement tirés d'une lyre d'or avec une ride, aux strophes qui s'exhalent des lèvres d'un poète couronné.

    Portée en 1793 sur la liste des émigrés, quand Mme Lebrun rentre en France, après un laps de neuf années, elle est reçue par son mari dans une maison bâtie, rue du Gros-Chenet (mainte nant du Sentier), aux dépens du jardin de l'ancien hôtel Poquelin .





    C'est la maison même où Mozart a logé lors de son dernier séjour à Paris, là aussi où il a assisté à la mort de sa mère .



















    Mais Mme le Brun donne encore des concerts, rue de Cléry, dans une salle qui, sous la Terreur, a discrètement servi à dire la messe, bien que la maîtresse de maison exilée, peut-être même Molière à ses débuts, en eût fait plusieurs fois une salle de spectacle.
     

     

    Dans la même salle, sous la Restauration, ont eu lieu une exposition de peinture, au profit de quelque bonne oeuvre, et les concerts du chevalier Berton, compositeur, fils et petit-fils de musicien, habitant alors la maison.

     

     

     

     

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