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    Salle de Bains de MARIE ANTOINETTE

     

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    livre à lire : "derrière les façades " VERSAILLES au XVIII° siècle racontant

    la vie et le labeur des gens servant la Famille Royale. 

     
     
    Le Réveil  
    La reine se levait à l’heure qu’elle avait marquée le soir avant de se coucher. Son horaire a varié souvent, souvent les années de son règne, choisie généralement suivant les occupations diurnes de la précédente journée.
    Marie Antoinette se levait, généralement, entre huit et dix heures du matin. Son reveil est variable
     
    Dauphine, elle restait longtemps au lit. Ecrivant à sa mère, le 12 juillet 1770, elle indique son heure : « Je me lève à dix heures ou neuf heure et demie, et m’ayant habillée, je dis mes prières du matin ensuite je déjeune …. »
    Devenue reine, elle se levait plus tôt, Mme Campan, toujours bien informée, indique que :
    « La Reine se levait à 8 h du matin, prenait son déjeuner à neuf »
    C’était la première femme de chambre qui était chargée de cet office : elle tirait la courtine du coté où la reine dormait. Marie Antoinette restait dans son lit jusqu’à l’arrivée de la femme de garde robe des atours.

     

    La corbeille du matin

     

    La femme de garde robe des atours entrait et déposait une corbeille recouverte d’un grand taffetas, contenant la lingerie du « grand négligé » que la reine allait revêtir pour la matinée.
    Plateau « salve » de la toilette de Marie Antoinette

     
     
     

    Cette première corbeille contenait plusieurs chemises : la « chemise de baignoire » pour le bain , une « charlotte » pour protéger les cheveux durant le bain , la première « chemise du jour », un « corps », plusieurs jupons, un peignoir, des mouchoirs, des serviettes. Mme Campan a détaillé le contenu de cette corbeille. Mme Campan appelle la corbeille du matin le « prêt du jour ». Cet objet est du ressort de la dame d’honneur.
    Outre la gestion de la chambre, la dame d’honneur passait commande, au nom de la reine, pour le linge de la reine, compris le linge de corps, la lingerie d’office et du bain , la lingerie des « toilettes », le linge de maison ( draps, nappes, serviettes, oreillers etc ).Le linge ne concernait pas la dame d’atours. Elle gérait aussi tous les menus objets pour la « Salve », c’est à dire le plateau de vermeil couvert d’un taffetas brodé que l’on levait pour présenter le plateau à la reine, sur lequel étaient déposés ces dits objets : ses boites, ses étuis, son éventail, ses gants, ses mouchoirs, sa montre, ses flacons de senteurs .

    La réforme du Petit lever

     

    Selon les règles de l’étiquette et du vivant de la précédente reine, la Surintendante de la Maison, la dame d’atours devaient assister au réveil, au petit lever et à la première toilette de la reine où elles avaient chacune des fonctions bien déterminés. Le Premier Médecin, le premier chirurgien, le médecin accoucheur quand la reine était enceinte, venaient également faire un examen rapide à la reine Entraient également la dame d’honneur qui ne quittait jamais la reine et 4 dames du palais de semaine .La présence permanente de toutes ces dames l’importune et l’agace. Elles étaient là pour la servir mais aussi pour la tenir éloignée du reste du monde.

    Versailles 15

    Marie Antoinette décidera de réduire leur service habituel et les pria de n’apparaître dans sa chambre plus tard, seulement au grand lever qui avait lieu bien plus tard. Après la réforme, elles n’apparaissaient plus au petit lever, hormis peut être Mme de Lamballe dans les premiers temps de sa faveur; dont une des taches était de présenter le plateau du déjeuner à la reine.

      

    Bravant souvent l’étiquette, dés que celui lui est possible et à tout moment, la reine elle même se retire de la grande chambre et se réfugie, suivie de ses seules femmes de chambre, dans ses « Cabinets » afin de vivre en « particulière » à sa guise.

    A suivre " la première toilette du matin"

    Images : Chambre de la Reine / Présentoir à gants (ou "Salve") de la reine Marie-Antoinette
    © Agence photographique R.M.N
     
     
     
     
     
     
    Le cérémonial du matin Au regard de ces futilités, n’est-il pas curieux de dresser l’imposant état de la Maison de la Reine ou seulement la partie de sa maison qui avait pour attributions de s’occuper de sa toilette. Mme Campan, une des femmes de chambre de la reine, nous a laissé une description précise, ne se contentant pas d’énoncer les différents serviteurs de Marie Antoinette mais donnant le rôle de chacun d’eux les explications les plus détaillées.
    Ainsi ,on a pu décrire une journée ordinaire de la reine, en détaillant particulièrement les six toilettes de la souveraine et les divers cérémonials établis par des règles précises , qui les accompagnaient. Les journées de la Reine sont rythmées par le protocole qu’elle cherchera, toute sa vie, à réformer.
    A chaque toilette, les choses se répètent comme le matin : Marie Antoinette changeait entièrement y compris de chemises : ce qui explique le nombre impressionnant de linge utilisé journellement. Le Petit lever
     
    Les domestiques
     
    La première femme de chambre n’est là que pour l’étiquette. Elle n’a presque nulle fonction pendant les toilettes, hormis la garde de l’écrin des bijoux et la direction les autres femmes. Elle remplaçait la dame d’honneur pendant les présentations subalternes faites pendant l’heure de la toilette. A vérifier in Genlis Les quartiers de l’année 1789 étaient tenus par Mmes de Miserey, Campan, Thiebaud et Jarjayes Elle introduit aussitôt les domestiques subalternes : d’abord la femme de garde robe ou « porte chaise d’affaires » Mme Campan indique que « Cette femme (...) était introduite, au premier réveil pour enlever les tables de nuit et remplir toutes les fonctions de sa place, elle préparait l’eau pour laver les jambes de la reine » .
    Elle se tenait, dans la journée, prête aux ordres, dans une chambre de veille contiguë à la chambre à coucher et à l’antichambre de l’œil de bœuf.
    Cette charge étaient exercée à l’année par la même femme . Puis un garçon de la fourrière appelé « feutier » pour faire du feu, si c’était l’été ou remettre du bois si c’était l’hiver.

    En même temps, les garçons de la chambre de la reine ouvraient doucement les volets intérieurs des fenêtres, ôtaient le mortier qui brûlait toute la nuit sur la console d’entrefenêtre. Ils ôtaient pareillement la collation de la nuit dite « en cas » à laquelle la reine ne touchait jamais.
    La reine dispose de 6 garçons de la chambre, servant par roulement Ces derniers avaient le bénéfice des bougies du grand cabinet, du salon des Nobles, des antichambres et des corridors. Versailles 08 Ses femmes de chambres entraient chez la reine à cette heure là. Elle disposait de 12 femmes « ordinaires » servant par roulement : trois équipes de 4, dont deux étaient de service chaque jour pour 24 heures pendant une semaine. Elles avaient des avantages en nature : à chaque réforme de la « garde robe des atours », elles avaient le droit de « s’emparer » des robes négligées.
    La tache principale des femmes de chambre sera, durant les toilettes qui vont suivre, de vêtir la reine et de faire le lit de la reine, aidé des valets de chambre tapissiers pendant l’heure de la messe.

    Ensuite, dans les Cabinets, elles étaient, ce qu’étaient les huissiers dans le Grand appartement de la Reine. Là, de service deux par deux, par semaine, elles se tenaient l’une à la porte du cabinet intérieur, l’autre dans un cabinet contigu à la chambre à coucher, annonçant à la reine les personnes qui pouvaient lui parler.

     

    Outre le service de chambre, des cabinets et celui de servir à table, leur rôle était d’aider la reine dans ses ablutions. Elles parfumaient, coiffaient et maquillaient la reine pendant les toilettes.
    Toutes les femmes de chambre portaient le matin et dans les « Cabinets » des « petites robes » avec un tablier. Elles étaient nommées les « femmes rouges » à cause de leur robe de service, comme on appelait les « garçons bleus » des appartements du Roi. Les femmes, qui leur étaient subordonnées, était les « femmes noires »
    Ces dernières servaient par roulement, six par six. Deux femmes qui étaient en veille la nuit et le matin étaient relevée, pour le jour suivant, par deux autres obligatoirement habillée du grand Habit pendant le toilette de représentation Ce sont elles qui assistent réellement à l’existence dans l’intimité de la chambre et de l’appartement intérieur.
    Versailles 02

    D’autres femmes de service - qu’il ne faut pas confondre entre elles - étaient également présentes durant pendant les toilettes :
    La « femme de garde robe des atours » appelée aussi « garde d’atours ». Cette femme était chargée seulement de la garde et de la présentation des effets contenus dans les corbeilles. Il s’agissait d’une lingère sachant coudre.
    La « femme de garde robe » appelée aussi « porte chaise d’affaire » s’occupait des meubles de la garde robe d’aisance, du linge d’office et de la préparation de l’eau pour la toilette de Propreté. Nous l’avons déjà rencontrée, car c’était la première domestique qui entrait dans la chambre de la Reine le matin. L’almanach de Versailles de l’année 1780 indique Mme Ronchereuil comme femme de garde robe des atours.
    Deux femmes de chambre préposées aux bains de la reine dite « baigneuse etuviste » avaient pour seule fonction celui de préparer l’eau de la baignoire, d’apporter le mobilier du bain dans la grande chambre, de laver et d’essuyer la reine après le bain. Cette charge était exercée par quartier. Un état des domestiques de la reine aux Tuileries, daté de 1792 , mentionne Mme Tatarat comme " première baigneuse étuviste".
    Pour être complets dans la liste des serviteurs, servants pendant les toilettes de Marie Antoinette, il faut encore citer un premier valet de chambre, 2 valets de chambre ordinaires, 6 garçons de chambre, le perruquier baigneur étuviste, le premier coiffeur, un tailleur ordinaire, 2 portefaix, une lavandière du linge de corps.
    Nous connaissons, pour la plupart, grâce aux almanachs de Versailles, les noms de toutes les caméristes de Marie Antoinette. Versailles 16 Telle était l’imposant service – qui formait le paysage domestique journalier de la Reine - qui s’agitait autour de la chambre ainsi que dans les 3 grandes pièces environnées d’armoires à coulisses ou à porte manteaux que nous évoquerons en fin d’acte.
    On voudrait savoir comment agissait le petit monde domestique de la reine, avec quel cérémonial, il était appelé à servir la reine de France. Pour comprendre comment se dérouler les toilettes de la reine, il faut se rappeler qu’une séance d’habillage nécessitait un certain temps et plusieurs femmes nécessaires pour lacer le corps à baleine, bâtir, coudre et ajuster les diverses pièces d’étoffe qui constituaient les robes de l’époque.
    Le matin, la première femme de chambre « de quartier », qui avait couchée dans la chambre de la reine ou dans l’appartement entresolé de veille au dessus des « Cabinets » de la reine, se levait ordinairement une heure avant la reine. Elle se faisait habiller par sa domestique puis accédait à la chambre de la reine, encore close et noire. Sa fonction principale était de veiller à l’exécution du service de la chambre et de recevoir les ordres de la reine.
    Cela fait, la première femme de chambre et les deux femmes de chambre ordinaires de service restaient seules dans la chambre jusqu’à l’heure que la reine avait commandé de s’éveiller.

     
     
     
    La première toilette du matin
     
    La femme de garde robe des atours entrait et déposait une corbeille recouverte d’un grand taffetas, contenant la lingerie du
    « grand négligé » que la reine allait revêtir pour la matinée.
    Une femme de chambre s’agenouillait et lui passait alors des bas, le jupon et la robe de chambre ou le négligé selon la saison.

     

    La sélection des « Négligés » pour la robe de toilette et du déshabillé des audiences du matin se faisait le soir, au coucher de la Reine. Ils faisaient partie des commandes faites par la dame d’honneur dans les effets pour la chambre de la Reine.Tous les jours, la femme de garde robe lui lavait les jambes si elle ne se baignait pas.

     

    A cet effet, elle dispose de toute une collection de pots ou " bains de pieds" en tole que l'on rangeait, avec d'autres objets de toiletets, dans la garde robe derrière la grande chambre.

    Le Petit lever et le déjeuner  
    Dés cette toilette faite, on procédait immédiatement au « petit lever » . Vers 9 heure, ses femmes de chambre revenaient dans la chambre pour lui apporter son déjeuner. On apportait son café ou son chocolat agrémenté d’une pâtisserie viennoise appelé « Kuchen » qu’elle prenait généralement pendant ou après son bain. Marie Antoinette mis à la mode du Kugelhopf introduit en Lorraine par les cuisiniers du Roi Stanislas.
    La reine déjeunait selon son envie soit dans son lit, soit debout soit assise à une petite table que l’on roulait devant son canapé ou sur un plateau posé sur le couvercle de la baignoire, si elle déjeunait durant son bain.
    On la servait toujours dans d’élégants cabarets de porcelaine de Sèvres, souvent à son chiffre. Elle avait un service complet pour son chocolat du matin, spécialement conçu pour elle, décoré de bouquets de myosotis. Mme Campan confirme en effet qu’elle déjeunait :
    « Souvent dans son lit, quelquefois debout, sur une petite table en face de son canapé ».
    Dans son lit, elle utilisait, vraisemblablement une des ses « tables mécaniques » qu’elle commandait à son ébéniste Riesner et son mécanicien Mercklein. Pour son canapé, on utilisait alors à une petite table volante que l’on roulait devant elle.

     

    Une des " table mécanique" de Marie Antoinette

     

    Livrée par Riesener le 26 janvier "1 table à écrire N° 3066," (Metropoluan Museum, New York )

     

    Dans le langage de la Cour, on disait qu’il faisait « petit jour » chez la reine. Aussitôt débutait le « petit lever » qui était public. Les personnes possédant les « Entrées » vont assister au petit lever puis au grand lever de la reine.
    A 9 heures, les « Petites Entrées » étaient aussitôt admises. Elles étaient possédées, par droit de charge, par la Surintendante de la Maison de la Reine, la dame d’honneur et la dame d’atours.

     

    Autrefois, ces deux dernières dames entraient à ce moment là et assistaient la reine dans ses ablutions toute la matinée.L’abbé Vermond - qui cumulait les charges de lecteur et de secrétaire du cabinet - avait audience au réveil de la reine
    Mme Campan nous informe que
    « la reine déjeunait dans son lit ou levée. Les petites entrées étaient également admises. Elles étaient accordées, de droit, à son premier médecin, au premier chirurgien, au médecin ordinaire, à son lecteur, à son secrétaire du Cabinet, aux quatre premiers valets de chambre du roi, à leurs survivanciers, aux premiers médecins et chirurgiens du Roi. Il y avait souvent dix à douze personnes à cette première entrée. Si la dame d’honneur s’y trouvait ou la Surintendante, c’étaient elles qui posaient la table du déjeuner sur le lit. La princesse de Lamballe a trés-souvent remplit cette fonction. »
    L’abbé Vermond - qui cumulait les charges de lecteur et de secrétaire du cabinet - avait audience au réveil de la reine .
     
    La réforme de la reine  
    Selon les règles de l’étiquette et du vivant de la précédente reine, la Surintendante de la Maison, la dame d’atours devaient assister au réveil, au petit lever et à la première toilette de la reine et à ses ablutions où elles avaient chacune des fonctions bien déterminés.
    Le Premier Médecin, le premier chirurgien, le médecin accoucheur quand la reine était enceinte, venaient également faire un examen rapide à la reine
    Entraient également la dame d’honneur qui ne quittait jamais la reine et 4 dames du palais de semaine .La présence permanente de toutes ces dames importune et agace Marie Antoinette. Elles étaient là pour la servir mais aussi pour la tenir éloignée du reste du monde.
    Marie Antoinette décidera de réduire leservice habituel de ses dames et les pria de n’apparaître dans sa chambre plus tard, seulement au grand lever qui avait lieu bien plus tard.
    Après la réforme, elles n’apparaissaient plus au petit lever, hormis peut être Mme de Lamballe dans les premiers temps de sa faveur; dont une des taches était de présenter le plateau du déjeuner à la reine.
    Bravant souvent l’étiquette, dés que celui lui est possible et à tout moment, la reine elle même se retire de la grande chambre et se réfugie, suivie de ses seules femmes de chambre, dans ses « Cabinets » afin de vivre en « particulière » à sa guise.
    La première toilette du matin
     
    La première toilette  
    Vers 9h30, les Petites entrées se retirent quand la reine terminait son déjeuner.
    Marie Antoinette profite de ce répit pour prendre son bain et procéder à sa toilette sans spectateurs dans l’intimité de sa grande chambre, de son cabinet de toilette ou de son petit appartement du rez de chaussée selon son humeur. C’était l’heure du « bain de la Reine ».
    La véritable toilette du jour débutait et allait durer 2 à 3 heures. Les actes de la toilette étaient fort longs, car Marie Antoinette avait une minutieuse et rare propreté. Elle prenait un bain chaque jour.
    Il s’agit d’une toilette de propreté. Les ablutions de Marie Antoinette sont longues et complètes. Elle apporta de Vienne des habitudes d’exactes propretés, améliorant l’hygiène en France en donnant le bon exemple à ses sujets. C’est certainement l’une des rares femmes du royaume qui se baignait fréquemment, presque chaque jour.

    Les objets de toilette Pour son bain et ses toilettes , en femme coquette et pratique, la reine dispose de toutes sortes de nécessaires de toilette, d’outils raffinés qu’elle entassait dans ses cabinets et que l’on apportait autour d’elle au moment des toilettes : bouilloires d’argent , seaux de tôle peinte pour les pieds, boites à fard, à mouches, coffrets dits « carrés de toilette », coupes de porcelaines, cuvettes, pots, aiguières de cristal de roche, de toutes grandeurs, souvent montés en or.
    Elle commanda de nombreux meubles utilitaires d’un goût exquis , souvent reproduits en plusieurs exemplaires pour ses différents cabinets des appartements dans la plupart des châteaux de la Couronne, telles ces « toilettes de campagne », des tables cabaret roulante, tables mécanique et table d’accouchée facilement utilisable dans le lit, des meubles utilitaires spécifique pour la toilette comme des portes-seau de toilette, table de nuit, chaise percée, semainier, armoires et étagères à onguents
    Le plus précieux de ces objets de toilette furent ses nécessaires de toilettes.
     

     

     

    Le cabinet de toilette, situé derrière la chambre à coucher, conservait la grande et la petite toilette de vermeil. Le nécessaire avait été celui de la mère de Louis XVI, fut restauré et remis aux armes de la reine en 177O. C’était le chef d’œuvre d’orfèvrerie de Thomas Germain, avec les fameuses girandoles et les sucriers en or de la chambre de Louis XV.Le grand nécessaire n’était utilisé que pour la grande chambre pendant le grand lever. La reine disposait d’autres nécessaires de toilette plus ordinaires mais toujours d’une grande élégance comme le petit nécessaire de vermeil de la Dauphine Marie Josèphe ou celui de porcelaine de Sèvres bleu et or similaire à celui qu’elle offrira à la comtesse du Nord. Elle disposa également de plusieurs nécessaires de voyage que l’on emportait lors des voyages ou à Trianon.

     

    Versailles 04

     

    La chemise de bain La reine ne se baignait pas nue, mais revêtue d’une chemise comme les femmes de son temps. Les femmes de chambre l’apprêtait pour le bain après l’avoir dévêtue de sa tenue de nuit, une femme de chambre lui passait la première chemise de toile, appelée « chemise de baignoire » et la coiffait d’une charlotte de coton blanc des Indes pour protéger ses cheveux. Il s’agissait d’une pudique chemise de bain doublée et boutonnée jusqu’au col.
    Mme Campan a décrit la chemise de bain
    « La reine se plongeait dans le bain avec une grande chemise de flanelle boutonnée jusqu’au bas et dont les manches, à l’extrémité ainsi que le collet, était doublés de linge »

    Le bain de la Reine
    Préférant sa grande chambre, plus chaude et ensoleillée que sa salle de bains des cabinets intérieurs, la reine se faisait rouler un « sabot » au milieu de sa chambre pour son bain quotidien.
    Les deux baigneuses et le baigneur étuviste apportaient et préparaient le nécessaire et le mobilier du bain : une baignoire de cuivre, montée sur roulettes, dans un coffre de menuiseries et de cannage , plateaux, marchepied, table de service, récipients, bassins , pots à eau que l’on dissimulé des regards par des paravents apportés pour l’occasion.

    Exemple de mobilier pour le bain

    La reine utilisa fort peu la petite salle de bains, aménagée pour elle pour son arrivée en France en 1770 dans ses Cabinets intérieurs du chateau de Versailles, jugée probablement trop froide et trop petite. Elle sera rapidement convertie en dépôt pour les accessoires du bain et les collections de la reine.

    Aidée de ses « baigneuses », la reine sortait de la baignoire, enlevait la chemise mouillée , se faisait essuyer le corps. Mme Campan a évoqué le bain journalier CABINET DE TOILETTE Qui a dit que l'on etait sale au trianon ?
    « Lorsqu’elle sortait du bain, la première femme de chambre tendait un drap élevé pour la séparer entièrement de la vue de ses femmes, elle le jetait sur ses épaules. Les baigneuses l’en enveloppaient et l’essuyaient complètement. Elle passait une très grande et très longue chemise ouverte et entièrement garnie de dentelles, de plus un manteau de lit en taffetas blanc qui lui recouvrait les épaules. On lui apportait ses pantoufles de basin garni de dentelles.»

     

    Nécessaire de toilette de la tsarevna Maria Féodorovna fabriqué à Sévres Cadeau diplomatique de la reine à Marie Dorothée de Wurtemberg, " la comtesse du Nord" © Palais de Pavlosck

    Exemple de mobilier de salle de bains au XVIIIe - Chateau de Vaux le Vicomte © Flick

     
     
    Le négligé du matin
    A la sortie du bain, la reine s’habillait. Une femme de chambre s’agenouillait et lui passait une seconde paire de bas . Tous les vêtements et le linge, était présentait par la femme de garde robe des atours aux femmes de chambre.
    On l’habillait ensuite du « grand négligé du matin » : les femmes de chambre la revêtait de la seconde « chemise du jour », faite de batiste ou de linon et ornée de dentelle, puis d’un jupon ou plusieurs selon la saison et le type de la robe d’intérieur et enfin d’un manteau de lit et d’un négligé de taffetas blanc qui faisait office de peignoir.
    Marie Antoinette en « négligé du matin » Tableau de Gautier Dagoty
    La lingerie de la reine, contiguë aux salles des Atours renfermaient le linge du « négligé » : des chemises de mousseline, de toile de Hollande, de batiste ou de percale. La chemise, le plus ordinairement, était brodée au bas, garnie à la gorge et aux manches, de dentelles de Valenciennes, de Malines. La Reine se fournissait chez les meilleurs marchands lingers de Paris. La Reine en a un bon nombre : rein d’étonnant à cela quand on sait qu’elle en changeait plus de 5 fois par jour ainsi que de tout le linge. C’est à peine si elles suffisaient
     
     
    On lui chausse des bas de soie, d’ordinaire blancs, « extra fins, à jours de dentelles ; et riche de broderie » Elle a dans sa garde robe plus d’une centaine de paires. Il y avait tout un assortiment : de qualité différente : bas de coton blancs le plus souvent, bas de soie blanche brodée, bas noirs pour le demi-deuil.
     
    Les souliers, pour la matinée, étaient le plus souvent de peau de couleur ou en étoffe : taffetas ou satin. En une année, la reine commandait et en payait plus de 100 paires, sans compter un certain nombre de paires de l’année précédente.
     
     
    Exemple de souliers de femmes
     
    Chaussée, Marie Antoinette passe un « corps ». Comme toutes les dames de son temps, la lingerie de la reine conservait toute une collection de corps à baleine ordinaires de percale doublée de dentelles, de basin doublé de percale, de satin blanc doublé de taffetas. La dame d’atours avait sous ses ordres un tailleur « pour les corps » qui fournissait exclusivement la lingerie de la souveraine.
    Avec le corps, un simple jupon d’étoffe, de petit basin rayé garni d’un ou plusieurs rangs de dentelles ou d’un petit volant de mousseline brodée. L’hiver, quelquefois on lui mettait de jupons de tricot de coton bordé de dentelles. Mais c’était une exceptions : on en trouvait seulement 6 dans les placards des Atours.
     
     
     
     
     
     
     
    Rien d’autre ensuite : la reine n’avait dans sa garde robe absolument point d’autres linges hormis des pantalons de soie de couleur ou de peau de daim pour monter à cheval.
    Elle endossait enfin un peignoir dit « manteau de lit » de percale, de mousseline, de petit basin ou de taffetas. La lingerie en possédait à l’infini de toutes formes, de toutes broderies, et toutes garnitures.
    On lui endosse enfin la « robe négligée » - que la reine avait sélectionné la veille au soir à son coucher . Ces négligés étaient fournis par les marchands ordinaires de soieries. Cette tenue pratique permettait un accès facile partout compris dans les petites pièces, les escaliers dérobés ou les cabinets intérieurs là les grands paniers ne pouvaient pas passer à cause de leur circonférence. C ‘était une robe ample souple, battante et volante avec une veste d’intérieur. Au début de son règne, la reine le portait sur un petit panier dit « considération ». Le peintre Gautier Dagoty la représente ainsi affublée dans un tableau, conservé au château de Versailles.


    La toilette Assise soit à sa table de toilette dans sa grande chambre , à celle de son cabinet de toilette ou celle de sa chambre particulière du rez de chaussée, la reine, consacrait quelques temps aux soins du visage, des mains, des ongles, des dents, Elle était aidée, dans ses gestes, par les deux femmes de chambres dont c’était une des taches habituelles, toujours en présence et sous les ordres de la première femme de chambre.
    Comme toutes les femmes de condition de son époque, la reine se faisait farder le visage.Cela fait partie intégrante de la toilette. A la Cour, le maquillage a une grande importance : on marque les pommettes et on en couvre presque toutes les joues. C’était l’accessoire obligé de la toilette des femmes du XVIIIe. On lui nettoie d’abord le visage d’une lotion astringente avant de l’enduire de blanc avec un pinceau. On lui applique sur les lèvres et les pommettes un « rouge du matin » et diverses pommades pour cerner les yeux et les cils. Marie Antoinette se fardait en effet d’une poudre blanche d’amidon et elle usait peu de mouches. Elle n’était pas grande admiratrice de ces artifices de beautés qui étaient d’ailleurs beaucoup moins à la mode sous son régne. Au début du règne, elle aimait mettre un peu de rouge mais bientôt abandonnera cet usage.
    On connaît les senteurs, les cosmétiques et les fards qu’elle utilisait. Mais son parfum habituel, conçue pour elle, n’a pas été encore retrouvé. Le récent parfum mis en vente « Sillage de la Reine » n’est qu’une senteur supposée de la Reine. Marie Antoinette se parfumait avec soin. Elle aimait la rose à la folie. utilisait quelques extraits de fleurs d’oranger, de l’eau de lavande.
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    Pour le rouge, elle dépense des sommes énormes chez Mme Martin, la plus fameuse marchande de rouge de Paris. Mais elle se fournit chez d’autres parfumeurs. Son parfumeur attitré était Jean Louis Fargeon, maître en 1774, installé rue du Roule à Paris. Jean François Houbignant fut également son fournisseur de parfum, établi depuis 1775 à l’enseigne « A la corbeille des fleurs ».

    Le repos du bain
    Après avoir pris ces soins minutieux où elle employait ses nombreux nécessaires, ses boites à outils de toute espèce pour les dents, pour les mains, pour les pieds, la reine recouchait. La Faculté prescrivait ensuite un moment de repos que l’on passait étendue , c'était d'un usage courant.
    Mme Campan confirme que « La femme de garde robe bassinait le lit, les pantoufles étaient de basin garnie de dentelle. Ainsi vêtue, la reine venait se mettre au lit, les baigneuses et les garçons de la chambre enlevaient tout ce qui avait servi au bain. La reine, replacée dans son lit, prenait un livre ou son ouvrage de tapisserie ».
    La reine avait pris l’habitude de remonter dans son grand lit afin de se reposer de la fatigue du bain, pour lire ou s’occuper à un ouvrage de dame généralement une tapisserie. Ainsi recouchée, elle conservait sa coiffure de nuit, c’est à dire un bonnet de taffetas blanc. Elle avait eu le soin, le soir avant de se dévêtir , de se faire poudrer les cheveux. Grâce à ces bonnets de soie, la poudre de la veille se conservait facilement jusqu’au lendemain.
    Ses appartements - tout châteaux confondus - posséderont toujours , en général, une « chambre de bains » avec un lit de repos servant à cet usage.
    On en trouvera une au château de Choisy qu’elle fit aménager à son usage dés 1770, une autre au château de Saint Cloud dans un " appartement des bains" conçu uniquement à cet usage, une autre encore dans ses cabinets avec un « cabinet de toilette » , avec un lit de repos au château de Compiègne .Dans sa dernière résidence , elle disposera d'un élégant cabinet de toilette trés complet avec baignoires, bidet et chaise anglaise avec un lit de repos dans un entresol de son appartement du palais des Tuileries. Exemple d’un lit de Chambre des Bains Petit appartement de la Reine Au Château de Versailles
    Dans le va et vient de la toilette, Marie Antoinette trouve le temps d’expédier, avec son secrétaire des Commandements – souvent présent à ces heures là – le travail courant des audiences, de donner des signatures aux brevets et décisions, d’écrire sa correspondance avec d’ élégants écritoires qu’on lui apportait dans son lit.
    Elle pouvait, à tous moments, recevoir la visite de ce que l’on nommait depuis Louis XIV les « entrées familières » : Monsieur, le comte d’Artois ou « quelque princesses de la famille royale ». Si il n’avait pas couché avec sa femme, c’était à ce moment là que Louis XVI venait visiter « incognito » la reine.
     
    Images :
    Marie-Antoinette à sa toilette Gautier Dagoty - Musée National de Versailles © Agence photographique R.M.N
    Chaussure de dame XVIIIe © Les Arts décoratifs / Musée de la mode et du textile, Paris / Photo Laurent Sully Jaulmes
    Laçage d'un corps à baliens D' apres la Toilette d 'une Elegante de Freudeberg © Wikipedia
    Lit de la chambre des Bains pour Compiègne - Musée National de Versailles © Agence photographique R.M.N

    Première femme de chambre de la reine Marie-Antoinette (1752-1822)

    Madame Campan, première femme de chambre de la reine Marie-Antoinette est célèbre pour ses Mémoires, témoignage historique sur la vie de la cour à l’époque de Louis XVI. Proche de la souveraine, elle nous fait pénétrer dans l’intimité de la reine et apporte un nouvel éclairage sur sa personnalité. Mais la véracité de ses écrits est discutée par les historiens contemporains.

    Jeanne Louise Henriette Genêt, future Madame Campan, reçoit une éducation lettrée et apprend l’Italien et l’Anglais. A quinze ans, elle entre à la cour de Versailles comme lectrice des filles cadettes de Louis XV. Lors de l’arrivée de Marie-Antoinette à Versailles en 1770, elle est assignée seconde femme de chambre de la jeune dauphine. Madame Campan est officiellement nommée première femme de chambre de la reine, seize ans plus tard, en 1786. Marie-Antoinette lui confie également la charge de trésorière et gardienne de ses bijoux.
    Madame Campan devient rapidement la confidente et l’amie de la souveraine, partageant son intimité et les secrets de la cour pendant dix-huit ans. Elle rédige ses Mémoires, sorte de fresque sur la vie de la Cour sous Louis XVI. Elle y dévoile la vie et la personnalité de la reine et offre une vision très personnelle et subjective des événements. Elle s’éloigne de la famille royale lors de la Révolution mais entretient une relation épistolaire avec la reine. Ruinée après la Révolution, elle retourne à sa vocation première d’éducatrice et fonde à Saint Germain un pensionnat de jeunes filles renommé. Reconnue par Napoléon, dont elle avait élevé deux sœurs, l’Empereur la nomme en 1807, directrice de la maison d’éducation de la Légion d’honneur, à Ecouen. Elle conserve ce poste jusqu’en 1814 puis tombe dans la disgrâce au retour des Bourbons.

     

    Le nécessaire de voyage de Marie-Antoinette, grand coffre rectangulaire d'acajou veiné aux angles et pentures en cuivre doré, renfermait à la fois un service de toilette, des accessoires de bureau et de couture, des verres, des flacons taillés en cristal, de la vaisselle d'argent et de porcelaine.

    Le service de porcelaine, marqué au chiffre M A entouré d'un semis de fleurettes et de guirlandes de roses, provient de la Manufacture de la Reine sise rue Thiroux à Paris.

    Une trentaine de pièces en argent, également gravées au chiffre M A, sont l'œuvre de l'orfèvre Jean-Pierre Charpenat : boîtes, petites assiettes et gobelets...

    Les verres à bordure décorée de guirlandes portent également le monogramme de la reine, gravé dans un rond entouré de rubans et surmonté d'un nœud.

    DimensionsØ 10 cmConditionnementBoîte verte RaynaudOrigineCoffre rectangulaire en acajou et cuivreMatière de l'originalObjets : argent, cristal, porcelaine dureMuséeParis - Musée du LouvreThèmesMarie-AntoinetteMatièrePorcelaineCourant artistiqueXVIIIèmeArtisteJean-Pierre Charpenat (actif de 1782 à 1806)

    Première Femme de Chambre
    Ces femmes étaient les servantes personnelles de la Reine et s'occupaient de satisfaire ses besoins privés. La première femme de chambre assistait à la toilette de la Reine et se chargeait des "présentations subalternes", c'est à dire sans grand habit que seules les dames de la Cour pouvaient porter. Les dames pas encore présentées étaient en "robe de chambre". Présente lors des cérémonies ou les grands officiers de la Maison prêtaient serment devant la Reine. Son rôle était d'offrir à la personne honorée un carré de velours pour s'agenouiller.

    Lors des petits couverts, où la Reine dînait seule, la première recevait des officiers du gobelet, serviette, soucoupes et assiettes à la porte de la Chambre et les apportait à la table de la Reine. Elle prenait la table en dehors de la Chambre et la mettait à l'endroit voulu (chambre ou grand cabinet). Puis le plat à la porte de la chambre, les officiers n'ayant pas les entrées de la Chambre. Seuls les plats de fruits (trop lourd) étaient apportés par le contrôleur général de la Bouche.

    La première femme de Chambre déposait l'assiette de nourriture devant la Reine, pareil pour la boisson. Les enfants de la première femme de chambre se fiançaient dans la chambre de la Reine en présence de la Famille Royale, et le contrat de mariage était signé chez la Dame d'Honneur par les témoins (généralement la Famille Royale). Nommée par brevet, elles prêtent serment chez la Surintendante ou Dame d'honneur. Au nombre de deux, elles servaient chacune une semaine alternativement. Gages -1800 livres -logement au château, proche des appartements de la Reine, si maladie. -droit aux chandelles employées ou non, dans la chambre, les cabinets intérieurs et le grand cabinet. Bougies blanches pour la journée et jaune pour la nuit -pourboire

    1770-1774

    Melle Perrin, Elisabeth =Genevieve Mme Cécile Marguerite Le Moine, épouse Thierry en survivance Baronne de Misery Julie Louise de Berthault de Chemault, baronne de Bibault de Misery

    1781-1784

    Melle Perrin Marie Élisabeth Noll, épouse Thibault en survivance baronne de Misery (je pense qu'elle est honoraire) Mme Quelpée de Laborde, qui épousera en 1787 Mr Regnier de Jarjayes (ça vous parle ?)

    1786-1792

     

    Mme de Jarjayes Mme Thibault Mme Bertholet Campan Jeanne Henriette Genest (16 mars 1752 / 02 octobre 1822)

     

    Les femmes de chambre simples sont douze.

     

    Femme de Chambre
    Au nombre de douze, elles servaient en rotation, trois équipes de quatre personnes servant chaque jour pendant une semaine, suivie de deux semaines de "vacances". Pendant les Petits Couverts, les femmes de chambre présentaient les plats de nourriture à la Reine, parmi lesquels Elle faisait Son choix

    Gages
    1 400 Livres Puis 2000 Livres après 20 ans de service 3000 après 25 ans de service 4000 après 30 ans de service
    700 Livres à chaque nouvelle femme pour "robe de chambre, tablier, ameublement"
    Gratification à chaque fin de service (200 à 300 Livres par femme de chambre) 400 Livres de droit aux bougies reversé par la première femme de chambre Logement au Grand Commun
    1770
    Mme Élie Victoire Desportes (+1773)
    1771
    Madame Antoinette Campan (belle mère de la mémorialiste)
    1774
    Mademoiselle Marie Élisabeth Noll, épouse Thibault Mme Marie Thérèse de Najac, née Macalla de Dampierre Mme Marie Françoise de Chavignat, née Simonet Destournelles Melle Marguerite Suzanne Beauregard de Belle Isle, sa fille, en survivance (Beauregard la famille dont on parlait l'autre jour ?) Mme Cecile Marguerite Thierry, née Le Moine Melle Marie Marguerite de Hagues d'Hautecourt Melle Marie Louise Éléonore Le Large Mme Antoinette Campan, née Gonet de Longeval Melle Jeanne Louise Henriette Genet (la mémorialiste) en survivance Mme Charlotte Suzanne de Marolles, née Costard Mme Marie Louise Leschevin, née Gautier de Vinfrais(pas de chance dans ses noms !!!) Melle Geneviève Catherine Ranchin de Montaran Melle Laure Indrion Melle Marie Madeleine Marchand
    1779
    Mme de Ricquebourg (+ 1781)
    1781
    Mme Louise Françoise Gonet de Vareilles (sœur de la belle mère de la mémorialiste) Mme de Beauvert, sa fille en survivance Mme Marie Thérèse de Najac, née Macalla de Dampierre Mme Marie Françoise de Chavignat, née Simonet Destournelles Melle Marie Marguerite de Hagues d'Hautecourt Melle Marie Louise Éléonore Le Large Mme Antoinette Campan, née Gonet de Longeval Melle Jeanne Louise Henriette Genet (la mémorialiste) en survivance Mme Charlotte Suzanne de Marolles, née Costard Melle Marie Madeleine Marchand Melle Marchand, sa nièce en survivance
    1783
    Melle Marie Louise Éléonore Le Large Mme Antoinette Campan, née Gonet de Longeval Melle Jeanne Louise Henriette Genet (la mémorialiste) en survivance Mme Charlotte Suzanne de Marolles, née Costard Mme Marie Françoise de Chavignat, née Simonet Destournelles Mme de Malherbes , née Lhonnelet en survivance Mme Marie Thérèse de Najac, née Macalla de Dampierre Melle Marie Marguerite de Hagues d'Hautecourt Melle Marie Madeleine Marchand Melle Marchand, sa nièce en survivance
    Mme Louise Françoise Gonet de Vareilles (sœur de la belle mère de la mémorialiste) Mme de Beauvert, sa fille en survivance Mme Hinner Mme Augié, née Gonet de Longeval (sœur de la mémorialiste) Mme Terrasse de Mareilles Mme Gentil Mme d'Horvath en surnuméraire
    1792
    Mme Marie Françoise de Chavignat, née Simonet Destournelles Mme de Malherbes , née Lhonnelet en survivance Mme Charlotte Suzanne de Marolles, née Costard Mme Augié, née Gonet de Longeval (sœur de la mémorialiste) Melle Marie Marguerite de Hagues d'Hautecourt Mme Gougenot, née Collignon Mme Dumontier Mme Le Vacher, née Saint Aubin

    (sa fille Marie Antoinette de Surian, filleule de la Reine a reçu un éventail )

     

     

     

    • LES PAGES  
    • Les pages faisaient partie de l'école des pages, qui était installée dans la grande écurie à Versailles. C'était un peu l'antichambre des écoles militaires pour ceux qui voulaient devenirs officiers. C'était réservé aux nobles bien sur, et il fallait y montrer patte blanche !
      Leurs chambres se trouvaient sous les combles. Elle était dirigée par le grand écuyer, et des professeurs enseignaient les mathématiques, le dessin, l'allemand, la voltige, l'équitation et la danse. Le travail occupait 3 heures le matin, 2 heures l'après midi. Le reste du temps, c'était le service d'honneur au château. Ils devaient accompagner le roi à, la messe, lui tenir son étrier, l'éclairer à son retour de la chasse. Le reste du temps, ils erraient dans les galeries du château, jouaient aux barres ou cherchaient une bonne farce à faire.  

     

     

     

     

     

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