• Ecrits de Marie-Antoinette ( III )

     

     

    A l'heure de mourir, Marie Antoinette ne perd pas son temps à s'indigner des accusations portées contre elle. Comme toujours, son coeur va à l'essentiel : en mère déchirée de quitter ses enfants, elle se préoccupe de leur sort. Ce qui compte, c'est qu'Elisabeth pardonne au petit Louis Charles et prenne soin de lui.
    En parlant des sentiments de la reine, je ne résiste pas à ce passage-ci :

    "J'avois des amis, l'jdée dans etre separe pour jamais, et leurs peines, sont un des plus grand regret que jemporte en mourant, qu'ils sachent du moins, que ("meme" barré) jusqu'à mon dernier moment j'ai pensé à eux."
    Ici, emportée par son émotion, Marie Antoinette, qui pense à tous ceux qu'elle aime, tous ceux qui ont essayé de la sauver, tous ceux qui vont la pleurer, fait plus de fautes qu'ailleurs dans la lettre.
    Remarquons que nous trouvons dans cette phrase une particularité de Marie Antoinette : elle écrit "idée" avec un "j"... confusion avec le "j" allemand ?  Cette erreur bien étonnante atteste à elle seule l'authenticité de ce testament, car on la retrouve dans bien d'autres autographes de la reine :

     

     

    SOURCES

    http://maria-antonia.justgoo.com/t7-ecrits-de-marie-antoinette

     

     

     

    Pluie de brins de muguet pour le 1er Mai :

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